Des occultes merveilles et secretz de nature, avec plusieurs enseignemens des choses diverses, tant pat raison probable, que par coniecture artificielle: exposées en deux liures, de non moindre plaisir que profit au lecteur studieux, avec deux tables, l'une des argumens des chapitres, l'autre des singulieres matieres d'iceux . quUs fonc cô- atilinrelceuz^Sc naizauecicellc: mais feulement ils lont Uctt^de]en puilfance &: non en grandeur & groiTeur. Car j)leu, ch\tous leurs membres fonc en la remencclcfquels i^, ;peu à peu viennent à croiflre , ôc auec le tempsviennent a auoir leur beauté &c iuf
Des occultes merveilles et secretz de nature, avec plusieurs enseignemens des choses diverses, tant pat raison probable, que par coniecture artificielle: exposées en deux liures, de non moindre plaisir que profit au lecteur studieux, avec deux tables, l'une des argumens des chapitres, l'autre des singulieres matieres d'iceux . quUs fonc cô- atilinrelceuz^Sc naizauecicellc: mais feulement ils lont Uctt^de]en puilfance &: non en grandeur & groiTeur. Car j)leu, ch\tous leurs membres fonc en la remencclcfquels i^, ;peu à peu viennent à croiflre , ôc auec le tempsviennent a auoir leur beauté &c iufte grandeur. w Ainfi de mefme fuyuant le cours de iaage, la f:or- | cedelaraifonfe demondre, & toutes autres fun*(fiions de nature commencent à feparfaire. Enfàgnemens diuers den4tHre,c^ reuiH non impertinent de chofes dtuerfes^éi cmfè de hrteneté affemhlées comme en ynfaijjeati, CH^P. diftiiéc que nous extrayonsàcs herbes verdes , iamais ne fcpourrit, à caufe que toute la con-crétion tcrreufe eft du tout biencuite, & quen elle il y a vne cer-taine fubftance aereufe , qui eft^âufe quelle ne peut endurer aucune fî vne fois vous la faides bouillir au feu,elle pert toute fa force & puilTance, â caufe quepource quelle cit pure & fans aucun mars, il C ç iiij. DES OCCVttlâ MERVfill, n*y a rien en elle qui en pui(ïc eftrc ofté, & pourcelle caufe fe pourrit plus toft ôcfc moyfic queTeau de puys cuite. De forte que la ceruoifc cuitedeau de puySj^ deau dormante,encores quellefoit trouble ôc orde,tuuresfois eft plus fauoureufe& moins Caygrit que celle, qui cil faite deau depluye ôc deau clere. Car C\ la rrouble a quelque?rw. viccjil fe cuic &c confume,& elle famendè.Or efl?rl? digne de mémoire ce que Hermolaus Barbarerrolde dit. Que lcaii qui parfcptfoisa elle pourrie &dfcori- purgée,iamaisplusnefe pourrit,pourcecommeie pcnfe que toute la fubflance tcrreufe en eft o-ftée,<S: quelle eft entièrement purgée de toutesTes ordures,qui
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