Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . te et denouveau les contractions se reproduisent avec une violence et une rapiditévariables. Cependant, le malade iieut. par certains procédés, arrêter momentanément LES TORTICOLIS D HABITUDE ET LE TORTICOLIS MENTAL 755 ces spasmes. Lorsquil fait un effort musculaire, saute, danse, se livre à unmouvement exigeant un effort musculaire quelconque, le spasme sarrête,pour reprendre avec le repos. Le fait de fixer attentivement son doigt faitdisparaître le spasme qui reparaît si le malade est distrait ou p
Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . te et denouveau les contractions se reproduisent avec une violence et une rapiditévariables. Cependant, le malade iieut. par certains procédés, arrêter momentanément LES TORTICOLIS D HABITUDE ET LE TORTICOLIS MENTAL 755 ces spasmes. Lorsquil fait un effort musculaire, saute, danse, se livre à unmouvement exigeant un effort musculaire quelconque, le spasme sarrête,pour reprendre avec le repos. Le fait de fixer attentivement son doigt faitdisparaître le spasme qui reparaît si le malade est distrait ou parle. 11 peutarrêter le spasme par la simple application, sans effort, dun doigt sur lajoue (fig. 104 et 105), le nez ou le menton du côté de la déviation. Un autredoigt que le sien produit le même résultat. Enfin, dernièrement, le malade ainventé un petit appareil permettant darrêter les contiactions spasmodiques :cest une monture de pince-nez dépourvue de ses verres, à laquelle est ajustéeun bout de fil de fer (fig. 103 ei 107); il nest pas nécessaire que le malade. FlG. M: Fu;. 107. fixe lextrémité de la tige; il suffit (pie cet appareil soit sur son nez pourque le spasme sarrête ; le malade peut alors causer, marcher, se mouvoirde toutes façons, faire exécuter à sa tête tous les mouvements, sans que letorticolis se produise. OBSERVATION 331 (i;iU2). — Lannuis et Jignet (1). G. , religieuse, âgée de 34 ans, se présente dans le service le 22 jan-vier 1902. Pas dantécédents héréditaires. La malade a eu six frères ou sœurs dontdeux sont morts en bas âge, deux sœurs sont bien portantes, deux autressont maladives, anémiques, souffrent de névralgies. La malade aurait été atteinte, vers lâge de b ans. dune affection fébrile (1) JuGXEï, Quelques cas de torticolis mental, Ihèse de Lyon, 1902. pp. -31 à .34. ?750 LES TORTICOLIS SPASMOUIQUES grave mais iiidélermiiiée. Réglée ;i 13 ans. Les règles viennent irrégulière-ment,
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