. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de fait ; mais elle ne doutapas ne fût la marque certaine de leurmariai^e. LaflTce de la peine inutile quelle avoitprife pour Tévciller , & afTurée , comme ellele penfoit, quil ne lui échapperoit pas : Puif-que je ne puis venir à bout de vous éveiller,dit-elle, je ne mopiniâiVw pas davantage à in-rerromDre votre : à nous revoir. Aprèslui avoir donné un baifcr à la joue en pronon-çant ces dernières paroles, elle fe recoucha &mit très-peu de tems à fe rendormir. Quand Maimoun
. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de fait ; mais elle ne doutapas ne fût la marque certaine de leurmariai^e. LaflTce de la peine inutile quelle avoitprife pour Tévciller , & afTurée , comme ellele penfoit, quil ne lui échapperoit pas : Puif-que je ne puis venir à bout de vous éveiller,dit-elle, je ne mopiniâiVw pas davantage à in-rerromDre votre : à nous revoir. Aprèslui avoir donné un baifcr à la joue en pronon-çant ces dernières paroles, elle fe recoucha &mit très-peu de tems à fe rendormir. Quand Maimoune vit quelle pouvoit parlerfans craindre que la princefle de la Chine fèréveillât i Hé bien, maudit, dit-elle à Dan-hafch, as-tu vu ? es-tu convaincu que ta prin-cefle eft moins belle que mon prince? va, jeveux bien te faire grâce de la gageure que tume dois. Une autre fois , crois-moi quand jetaurai afluré quelque chofe. En fe tournant ducôté de Cafchcafch : Pour vous, ajouta-t-elle,je vous remercie. Prenez la princelTe avecDanhafch, & remportez-la enfemble dans (on. Contes Arabes. «07 lit, où il vous mènera. Danhafch & Cafch-cafch exécutèrent lordre de Maimoune, &Maimoune fe retira dans Ton puits. Le jour qui commençoit de paroître , împofaflence à la fultane Scheherazade. Le fultan desIndes fe leva , & la nuit fuivante la fultanecontinua de lui raconter le même conte en cestermes ; C C X V P NUIT. Suite de lhiftoire de, Camarali^aman. OIR E , dit-elle , le prince Camaralzaman , enséveillant le lendemain matin, regarda à côtéde lui, fi la dame quil avoit vue la même nuit,y étoit encore. Quand il vit quelle ny étoitplus : Jelavois bien penfé, dit-il en lui-même,que cétoit une furprife que le roi mon pèrevouloit me faire : je me fais bon gré de menêtre gardé. Il éveilla lefclave qui dormoit en-core , & le prefla de venir lhabiller, fans luiparler de rien. Lefclave lui apporta le baflin& leau : il fe lava ; & après avoir fait fa
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