. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ETUDES DANS LES ALPES FRANÃAISES 129 lant certains cipolins et contenant de larges paillettes de mica blanc. Mais le point important pour la suite est d'établir l'existence de l'anticlinal de ceinture. Je résume donc une seconde fois la suite des observations déjà décrites : si l'on prend pour point de départ la coupe déjà citée du ravin du Plan, on peut constater que les syn- clinaux intermédiaires figurés dans la masse des quartzites ne se suivent pas longtemps vers le nord ; après les complications presque inextricables qu


. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ETUDES DANS LES ALPES FRANÃAISES 129 lant certains cipolins et contenant de larges paillettes de mica blanc. Mais le point important pour la suite est d'établir l'existence de l'anticlinal de ceinture. Je résume donc une seconde fois la suite des observations déjà décrites : si l'on prend pour point de départ la coupe déjà citée du ravin du Plan, on peut constater que les syn- clinaux intermédiaires figurés dans la masse des quartzites ne se suivent pas longtemps vers le nord ; après les complications presque inextricables qui font un véritable brassage de quartzites et de cal- caires le long de la crête 2656, on voit les divers bancs de quart- zites se réunissant, avant l'arête qui domine S*® Foy, en une seule masse, formant un seul anticlinal; c'est dans cet anticlinal que s'ouvre le synclinal de la Grande-Sassière. Des deux masses de quart- zites qui l'enclavent, l'une monte à l'est et se suit par une série de pointements, jusqu'au versant italien ; l'autre disparaît d'abord sous la masse énorme des éboulements de Pierre Pointe ; mais de l'autre côté, s'il n'y a plus de quartzite, j'ai retrouvé deux pointements de Houiller au milieu du Trias, et sur la route de Tignes la coupe, donnée page 103, montre un banc de calcaire marbre intercalé, qui représente la suite du synclinal extérieur, et permet ainsi de fixer la place de l'anticlinal de ceinture. Ce même anticlinal ramène encore une bande de Houiller (schistes noirs) directement au milieu des calcaires phylliteux à Orsière, et plus loin des schistes bigarrés permiens et des quartzites près de la Reviette. L'observation, à cause des éboulis, n'est plus guère possible jusqu'à la Traversière, où c'est sans nul doute le même anticlinal qui fait reparaître le Fig. Permo-Houiller. Ainsi là , le fait soupçonné au M* Jovet par


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