Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . Je lui dois un témoignage public de reconnaissance pour les lumières que je tiens de lui, etpour lamitié dont il ma si souvent donné des preuves (-). » La Pérouse monta la frégate la Boussole. 11 désigna, pour le commandement de lAsti-olabe, le vicomtede Langle, capitaine de vaisseau, qui avait fait partie de lexpédition de la baie diluiison. On mit à
Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . Je lui dois un témoignage public de reconnaissance pour les lumières que je tiens de lui, etpour lamitié dont il ma si souvent donné des preuves (-). » La Pérouse monta la frégate la Boussole. 11 désigna, pour le commandement de lAsti-olabe, le vicomtede Langle, capitaine de vaisseau, qui avait fait partie de lexpédition de la baie diluiison. On mit à la voile, de la rade de ISrcst, le 1 août 1785. Les deux frégates mouillèrent à Madèrele 13, à Ténériffe le 19, sarrêtèrent devant la Trinité, et arrivèrent le G novembre en vue de lîleSainte-Catherine, sur la côte du Brésil. () La santé do M. Mongc devint si mauvaise de Brest !^ Téititiftc quil fut obligd de débarquer et de relourner enFrance. () Les sciences cl les arts doivent plus particuliérenienl les regrets de lEurope entière sur la perle de nos navi-gateurs ; rimiiiensc collection faile par les savanls el une partie des niéniuires ont péri avec eux. 442 VOYAGEURS MODERNES. — LA Carie itinéraire du Après quatre-vingt-seize jours de navigation, dit la relation, nous navions pas un seul malade :la ditïérence des climats, les jikiies, les brumes, rien navait altéré la santé des équipages ; mais nosvivres étaient dune excellente qualité. Je navais négligé aucune des précautions que lexpérience et laprudence pouvaient mindiquer; nous avions eu, en outre, le plus grand soin dentretenir la gaieté, enfaisant danser les équipages chaque soir, lorsque le temps le permettait, depuis huit heures jusquà dix. Le 19 novembre, les deux frégates séloignèrent de lile Sainte-Catherine, et, cherchant, sur leurroute, à reconnaître certaines îles vaguement indiquées par les précédents navigateurs, ou à con
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