Histoire de la chimie . r et lélectricité, inattaquable par tous les acides, excepté lacidelluorhydrique. Chauffé avec du sel marin à une température suffisante pour vola-tiliser celui-ci, le silicium amorphe se transforme en sili-cium graphitoïde ; à une température encore plus élevée,il se change en silicium cristallisé. Daprès MM. Troostet Hautefeuille. le silicium amorphe en se transformanten silicium cristallisé dégage 4 calories par é silicium graphitoïde se présente sous forme de la-melles hexagonales, dun gris de plomb, ressemblantbeaucoup au graphite ; il conduit bien la c
Histoire de la chimie . r et lélectricité, inattaquable par tous les acides, excepté lacidelluorhydrique. Chauffé avec du sel marin à une température suffisante pour vola-tiliser celui-ci, le silicium amorphe se transforme en sili-cium graphitoïde ; à une température encore plus élevée,il se change en silicium cristallisé. Daprès MM. Troostet Hautefeuille. le silicium amorphe en se transformanten silicium cristallisé dégage 4 calories par é silicium graphitoïde se présente sous forme de la-melles hexagonales, dun gris de plomb, ressemblantbeaucoup au graphite ; il conduit bien la chaleur etlélectricité. Il nest attaquable par aucun acide, si cenestpar un mélange dacide nitrique et dacide fluo-rhydrique. Le silicium cristallisé se présente sous forme doc-taèdres réguliers, ordinairement réunis en chapelets(fig. 57), gris, doués de léclat métallique. Sa densitéest égale à ; il fond vers 1200^. Il est rayé par le Fig. 57. diamant et le bore. Cristaux de ADDITIONS 7H A»DIT10I%S Pendant limpression de ce volume, jai lu la traduction des Pneumaliquea deHéron dAlexandrie par M. de Rochas. Il résulte dun passage remarquable decet ouvrage que Héron, qui, suivant Th. II. Martin, mourut vers le milieu du1er siècle de notre ère, savait, aussi bien que Moitrel dÉlément, manifester etrendre sensible la matérialité de lair atmosphérique. Voici ce passage empruntéà la traduction de 31. de Rochas : « Létude des propriétés de lair atmosphérique a été jugée digne de la plusgrande attention par les anciens philosophes et ingénieurs. Les premiers ontdéduit ces propriétés de considérations théoriques, pendant que les seconds lesexpérimentaient daprès leur action sur nos sens. A notre tour, nous avons jugéutile de mettre en ordre ce que nous ont légué nos prédécesseurs, et nous pen-sons rendre ainsi un véritable service à ceux qui voudront se livrer à létudedes sciences. Nous avons, du reste,
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