Revue de l'art chrétien . e qui décore sa pointe, en guise de chapiteau. Disonsquelques mots sur chacun de ces détails principaux, traitésdune manière si élégante et si riche. La partie supérieure ou embouchure, coupée dans son mi-lieu pour former le couvercle, affecte la forme dune rose àliuit feuilles. Dans les intervalles de ces feuilles se montrentdes écus, façonnés comme au XIY® siècle, qui représententsoit le simple aigle allemand, de sable sur champ dor, soit lelion de Bohème avec la queue doublement fendue, argent surchamp de yucules. EN HONGRIE. 137 Immédiatement au-dessous de lemboue


Revue de l'art chrétien . e qui décore sa pointe, en guise de chapiteau. Disonsquelques mots sur chacun de ces détails principaux, traitésdune manière si élégante et si riche. La partie supérieure ou embouchure, coupée dans son mi-lieu pour former le couvercle, affecte la forme dune rose àliuit feuilles. Dans les intervalles de ces feuilles se montrentdes écus, façonnés comme au XIY® siècle, qui représententsoit le simple aigle allemand, de sable sur champ dor, soit lelion de Bohème avec la queue doublement fendue, argent surchamp de yucules. EN HONGRIE. 137 Immédiatement au-dessous de lembouehure du vase règneune borduie, divisée en quatre eompartiments, ornés de re-présentations danimaux fal)uleux, eiselés en or sur fonddémail bleu foncé. Ces figures allégoriques se rapportentévidemment à, la galanterie, tant célébrée par les poètes duMoyen-Age. Lun des compartiments offre une espèce dedragon, sur lequel une femme est assise. I^n rinceau entoureélégamment ce groupe (fig. A).. Fig. 4. Dans le tableau suivant, un petit Amour famorettchenjgaloppe, monté sur un lion, et semble suivre la jeune filleportée par le dragon. Malheureusement, dans le troisièmetableau, la figure allégorique manque. Dans le quatrième etdernier, un génie, monté sur un clieval sauvage, paraît pour-suivre dans leur fuite les deux figures précédemment signa-lées. La pièce centrale qui embrasse la corne comme un anneauest la plus richement ornée. On y voit, dun côté, le lion deBohême, supporté dans lécu par deux griffons ailés, et delautre un écu que M. Bock déclare navoir pu encore expli-quer : dune couronne, ornée dun trèfle, sort le buste dunhomme barbu, qui porte dans sa main gauche un livre fermé. 138 LE TRÉSOR DE LA CATllKDRALE DE GUAN Cette même figure se reproduit sur lun des deux écus dupiédestal. Ce piédestal nest pas formé de trois pieds de griffon,comme le support de la corne précédente. Il affecte en par-tie des formes


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