Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois . ducœur & le battement des artères laffurent enfin que fon bon--heur eff certain. Après avoir rendu des grâces immortelles àYenus, avec tous les tranfports dun cœur vivement pénétré,û redouble fes carefTes, & ce nell plus pour une fîatueJ-ome m -p. ^ 2i8 METAMORPHOSEON. LIB. X, Cornibus in plénum novies lunarlbus orbem,llla Paphuni genuit, de quo tenet infula hac ille eft, qui, fi fine proie fuiflet,Inter felices Cinyras potuiflet haberi. Diracanam. Natae procul hinc, procul efte parentes:Aut, mea fi veftras mulcebunt c^fcnina m
Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois . ducœur & le battement des artères laffurent enfin que fon bon--heur eff certain. Après avoir rendu des grâces immortelles àYenus, avec tous les tranfports dun cœur vivement pénétré,û redouble fes carefTes, & ce nell plus pour une fîatueJ-ome m -p. ^ 2i8 METAMORPHOSEON. LIB. X, Cornibus in plénum novies lunarlbus orbem,llla Paphuni genuit, de quo tenet infula hac ille eft, qui, fi fine proie fuiflet,Inter felices Cinyras potuiflet haberi. Diracanam. Natae procul hinc, procul efte parentes:Aut, mea fi veftras mulcebunt c^fcnina mentes,Défit in hac mihi parte fides ; nec crédite factum :iVel, fi credetis , fadi quoque crédite tamen admiffum finit hoc natura videri ;Genùbus Ifmariis, & noftro gratulor orbi:Gratulor huic terrae, quod abefl: regionibus illis,Quae tantum genuere nefas. Sit dives amomo,Cinnamaque, coftumque fiiam, fudataque lignoThura ferat, florefque alios Panchaïa tellus ;Dum ferat 6c Myrrham. Tanti nova non fuit arbos. i. MÉTAMORPHOSES. LIV. X; aip mais pour une belle fille , qui rougit, & qui ouvrant pour lapremière fois des yeux timides, voit en même temps la lu-mière & fon Amant. Vénus voulut affifter à un hymen quiétoit fon ouvrage, & au bout de neuf mois, il en vint un filsnommé Paphus, dont Hfle de Cypre a pris fon nom. Cynirasfut aufTi le fruit du même mariage. Heureux sil neût jamaiseu den fan s. Je vais chanter une hiftoire horrible : que les filles, que lespères ferment les oreilles pour ne point lentendre ; ou fi mesvers ont quelques charmes, quon ny ajoute aucune foi, &quon croye que je ne vais raconter quune Fable. Si cepen-dant quelquun fe perfuade, que le crime abominable qui enfait le fujet a été véritablement commis, quil apprenne enmême temps le châtiment dont il a été puni. Enfin sil y aquelque vrai-femblance dans une aventure fi affreufe, je félicitela Thrace , je félicite le climat que jhabite dêtre éloigné dupays qui
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