. Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss. Physiology. 540 ORGANES DES SENS rétine : le point lumineux, en un mot, se peindrait sur la rétine, non par un point, mais par un petit cercle, dit cercle de diffusion. et les images obtenues dans ces conditions seraient confuses. Mais ce qui se passerait ainsi dans un appareil de physique tel que nous l'avons conçu, n'a pas lieu dans un Åil normal. Quelle que. FiG. 146.â Côies oculaires et cônes objectifs*, soit (dans de certaines limites) la distance du point lumineux, nous pouvons toujours faire en sorte que le sommet


. Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss. Physiology. 540 ORGANES DES SENS rétine : le point lumineux, en un mot, se peindrait sur la rétine, non par un point, mais par un petit cercle, dit cercle de diffusion. et les images obtenues dans ces conditions seraient confuses. Mais ce qui se passerait ainsi dans un appareil de physique tel que nous l'avons conçu, n'a pas lieu dans un Åil normal. Quelle que. FiG. 146.â Côies oculaires et cônes objectifs*, soit (dans de certaines limites) la distance du point lumineux, nous pouvons toujours faire en sorte que le sommet du cône oculaire, produit par ses rayons, vienne tomber précisément sur la rétine : nous pouvons regarder alternativement, et voir presque avec une égale netteté une étoile et le bout de notre nez. En un moi, nois pouvons adapter^ accommoder notre Åil aux distances. G. Adaptation. â Le mode selon lequel se produit Vadaptation^ c'est-à -dire la coïncidence toujours exacte du sommet du cône occulaire avec la rétine^ n'a pu être précisé que dans ces derniers temps. On a même longtemps nié l'existence de l'adaptation. La preuve de l'existence de cette fonction peut être donnée par plu- sieurs expériences. Si l'on place, par exemple, en face de soi deux doigts l'un derrière l'autre à une certaine distance, et qu'on fixe son attention sur l'un d'eux, on s'aperçoit alors que l'on ne voit distinctement que celui-ci, c'est-à -dire que l'Åil n'est adapté que pour voir l'un des doigts, et ne l'est point pour l'autre, quipaïaît * A, B, PoinU lumineux considérés ; â c, f, cornée ; â DD, iris; â EE, cristallin. D'abord les rayo s lumineux partis des points A ou B sont brisés par la cornée CC i ! par l'humeur aqueuse comprise entre cette membrane et le cristallin, c'est-à -dire rappro- chés du rayon médian qui marche parallèlement à l'axe. Une seconde réfraction s'opèr


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