. Apres La Pluie Le Beau Temps . de par ta volonté expresse, etbien malgré moi, je tassure. GENEVIÈVE. Merci, chère cousine, merci. » Geneviève parut se calmer ; elle demanda à restarseule. Mlle Primerose rentra donc dans sa chambre,accompagnée de Pélagie et de Rame, auxquels elleraconta ce qui sétait passé. Lindignation et ladouleur de Rame furent à leur comble. La penséedêtre pour quelque chose dans le cruel état deGeneviève le mettait hors de lui. Mlle Primeroseet Pélagie finirent par obtenir de lui du calme,sous peine de ne pouvoir plus approcher de Gene-viève : c( La vérité finira par êtr


. Apres La Pluie Le Beau Temps . de par ta volonté expresse, etbien malgré moi, je tassure. GENEVIÈVE. Merci, chère cousine, merci. » Geneviève parut se calmer ; elle demanda à restarseule. Mlle Primerose rentra donc dans sa chambre,accompagnée de Pélagie et de Rame, auxquels elleraconta ce qui sétait passé. Lindignation et ladouleur de Rame furent à leur comble. La penséedêtre pour quelque chose dans le cruel état deGeneviève le mettait hors de lui. Mlle Primeroseet Pélagie finirent par obtenir de lui du calme,sous peine de ne pouvoir plus approcher de Gene-viève : c( La vérité finira par être connue, mon bonRame; cette sotte accusation, à laquelle personnene croira, tombera delle-même, et le vrai coupablesera dévoilé. » Enfin ils convinrent entre eux trois APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 271 curil fallait garder le silence là-dessus, et mêmeéviter den parler devant Geneviève, de peur derenouveler la terrible émotion quelle venaitdéprouver. Lindignation de Pélagie et de Rame subsistait. L indignation et la douleur de Rame furent à leui- comble. pourtant. Rame, qui ne manquait pas de pénétra-tion, laissa échapper un soupçon contre Georges etun projet de vengeance, que Mlle Primerose se hâtadarrêter, en lui faisant observer quil sexposait à 272 APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS être séparé violemment de sa maîtresse si M. Dor-mère ou son fils en avait la moindre Au reste, ajouta-t-elle, ayez seulement un peude patience, mon pauvre Rame; nous ne resteronspas longtemps dans cette maison où notre pauvreGeneviève a toujours été malheureuse. Aussitôtquelle sera rétablie de laffreuse secousse dau-jourdhui, nous partirons pour Paris, et de là pourRome. RAME. Bon ça, Mamselle Primerose. Bonne idée. Nousaller à Rome; plus jamais ,voir Moussu Dormère etcoquin Moussu Georges. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Rame, ne vous habituez pas à parler commecela de cet homme, et, ce qui vaut mieux encore,nen parlez pas du tout.


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