La nouvelle Héloise; ou, Lettres de deux amants, habitants d'une petite ville au pied des Alpes . -chambreeft à fon ouvrage. Un air fort occupé dans les enfants,in air de contemplation réveufe & dou-ce dans les trois fpecl^teurs. La mère fur-tout doit paroitre dans une extafe déli-çieufe. Inscription de la ^^ Planche,La matinée à TAngloifc Il DIXIEME ESTAMPE. Tome Vi Lettre IX^ page 157. UN E chambre de Le mo-ment vers la fin Je la nuir. Le cré-pufcule commence à montrer quelquesobjets ; mais robfcurité permet à peinequon les diftingue. LAmi quun rêve pénibîe vient dagi-ter yS*c(\: j
La nouvelle Héloise; ou, Lettres de deux amants, habitants d'une petite ville au pied des Alpes . -chambreeft à fon ouvrage. Un air fort occupé dans les enfants,in air de contemplation réveufe & dou-ce dans les trois fpecl^teurs. La mère fur-tout doit paroitre dans une extafe déli-çieufe. Inscription de la ^^ Planche,La matinée à TAngloifc Il DIXIEME ESTAMPE. Tome Vi Lettre IX^ page 157. UN E chambre de Le mo-ment vers la fin Je la nuir. Le cré-pufcule commence à montrer quelquesobjets ; mais robfcurité permet à peinequon les diftingue. LAmi quun rêve pénibîe vient dagi-ter yS*c(\: jette à bas de Ton lit , & a pris farobe-de-chambre à la hâte. W erre avec unair deffroi, cherchant h écarter de la maindes obj Jts fanraftiques dont il paroît épou-vanté. Il tâtonne pour trouver la noirceur de leftampe , lattitude ex-predive du perfonnage , Ton vifage effi-ré , doivent faire un ftfet lugubre , &donner aux regardants une impreffion deterreur. Inscription de la 10^ Planche. Oii veux-tu fuir? Le Fan-tôme cil dans ton cœur. LETTRE 11. .T^^ .^<«^^îi LETTRES DE DEUX AMANT S , Habitants dune petite Ville aupied des Alpes. CINQUIEME PARTIE, LETTRE Milord Edouard à Saint-Freux {*), O o R s de lenfance , ami, réveille - livre point ta vie entière au long fom- (*) Cette lettre paroît avoir été écrite avant la ré-ception de la précédente. Tome V, ^ V 2 LA NOUVELLE meil de la raifon. Làge sécoule , il ne tenrelie plus q\je pour être lage. A trente anspallés il eft temps de fonj^er à^ foi : com-mence donc à rentrer en toi-même, <Sc loishomme une fois avant la mort. Mon cher , votre cœur vous en a long-temps impofé fur vos lumières. Vous avezvoulu philofopher avant den être avez pris le fentiment pour de laraifon ; & content deftimer les chofes parlimpreRion quelles vous ont faites, vousavez toujours ignoré leur véritable prix. Uncœur droit eft, je lavoue, le preinier or-gane
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