. 1430; . un groupe defermes avec le manoir du seigneur, brûlés aussi après pil-lage et saccage!... Quelle existence pour de pauvres labou-reurs dans ce pays ravagé ! Nos champs restent en friches, le 46 LES ASSIKGÉS DE COMPIKGÎSE pain est rare, nos femmes et nos enfants sont dans les cachesdes bois, non pas en sûreté, hélas! mais un peu moins et voilà notre dernière vache que je conduis là-baspour la sauver des brigands, si cest encore — Quelle tristesse! dit Jehan. — Dailleurs, comment sen tirer sans dom-mage, avec toutes les bandes qui courent le pays?fit un des pays


. 1430; . un groupe defermes avec le manoir du seigneur, brûlés aussi après pil-lage et saccage!... Quelle existence pour de pauvres labou-reurs dans ce pays ravagé ! Nos champs restent en friches, le 46 LES ASSIKGÉS DE COMPIKGÎSE pain est rare, nos femmes et nos enfants sont dans les cachesdes bois, non pas en sûreté, hélas! mais un peu moins et voilà notre dernière vache que je conduis là-baspour la sauver des brigands, si cest encore — Quelle tristesse! dit Jehan. — Dailleurs, comment sen tirer sans dom-mage, avec toutes les bandes qui courent le pays?fit un des paysans. Si ce sont des soldats du roi,ils nous disent : « Donne ta vache, bonhomme, ilfaut bien que nous mangions! » Si ce sont des rou-tiers anglais ou bourguignons, ils prennent lavache, nous étranglent à moitié et nous assommentaux trois quarts en nous appelant : Chiens(f Armagnac! Et cest grande chance quandils ne mettent pas le feu à la grangeet à la maison? Hélas, quand verrons-.


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