. Anatomie et physiologie végétales à l'usage des étudiants en sciences naturelles des universités, des élèves à l'Institut agronomique, des écoles d'agriculture, etc. Plant anatomy; Plant physiology. 908 DK LA ORAINE de la reprise (raclivilé, ce talon soulèv(; la porlion avoisi- nante du légunieiil el eontribue à le déchirer. Tandis que la racine, encore simple, s'(>nfonce dans le sol el ac({uiert une leinle plus foncée, la ti(j«'lle.^ soulevant avec elle les cotylédons, s'accroît à son tour, mais de bas en haut, étant négativement géotropique. Elle donne naissance au premier
. Anatomie et physiologie végétales à l'usage des étudiants en sciences naturelles des universités, des élèves à l'Institut agronomique, des écoles d'agriculture, etc. Plant anatomy; Plant physiology. 908 DK LA ORAINE de la reprise (raclivilé, ce talon soulèv(; la porlion avoisi- nante du légunieiil el eontribue à le déchirer. Tandis que la racine, encore simple, s'(>nfonce dans le sol el ac({uiert une leinle plus foncée, la ti(j«'lle.^ soulevant avec elle les cotylédons, s'accroît à son tour, mais de bas en haut, étant négativement géotropique. Elle donne naissance au premier entrenœud ou hijpocotyle de la tige, qui ne dépasse d'ordinaire pas dix centimètres (fig. 1220, C, c). L'hypocotyle se distingue de bonne heure de la racine par la surface unie de son épiderme, par sa teinte verte plus ou moins foncée et par son diamètre plus large : la zone externe séparatrice de la racine, à surface brune, et de l'hypo- cotyle, à surface claire, se nomme collet. On a vu antérieurement que le niveau de ce col/el externe est parfois très différent de celui du to//e^ anatomique (p. 274). Bientôt le tégument^ desséché et de plus en plus ouvert par suite de l'accrois- sement des cotylédons, se détache et tombe. Les cotylédons.^ jusque-là appliqués l'un contre l'autre, s'écartent, parce qu'ils s'accroissent plus activement sur leur face interne que sur la face oppo- sée (iig. 1220, /), et, librement exposés à la lumière, ils ne tardent pas à verdir. Ce sont là les deux premières feuilles do la plante, toujours opposées, nour- ricières à la fois par les réserves qu'elles tiennent de la plante mère et par les produits actuels de l'assimilation de l'anhydride carbonique. En même temps que leur surface s'accroît, les cotylédons s'amincissent, à cause du départ des réserves, et leur structure devient purement celle des feuilles; mais leur contour arrondi ou ovoïde, parfois bilobé (Crucifères), suffit touj
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