L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . armé,puissen alla en la chambre de la belle Dame Fe-zonne/i ne faut pas demander fi elle fut ioieu-fe de fa venue & quil eftoit fain retourné.Chacun tenoit grâd cote de luy pour fa proef-fe & vaillance des grands& des petits fut prifçEt quant vint à foupper le D uc luy vouloit fai- re tant dhonneur que à fa table au plus preflsde luy le fift
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . armé,puissen alla en la chambre de la belle Dame Fe-zonne/i ne faut pas demander fi elle fut ioieu-fe de fa venue & quil eftoit fain retourné.Chacun tenoit grâd cote de luy pour fa proef-fe & vaillance des grands& des petits fut prifçEt quant vint à foupper le D uc luy vouloit fai- re tant dhonneur que à fa table au plus preflsde luy le fift mettre comme fa perfonne. palîa en dcuifant de plufieurs chofes:puis Valentin fe retira en prenant congé duDuc & des Barons, ôc entra en vne chambrefecicttepour fes playes medcciner : car fortnaurerelloit. Et quand il fut médecine il fecoucha au lid: pour prendre repos & le verdCheualier eft en fon pauillon qui de fon baul-me fâid oindre Tes playes. Si vous laifieray àparler de luy &parleray de valentin,lequel eftdedans la chambre faifant de grandes com-plaintes &c VMentinpar la grâce de Dieu saàaifd ^en-^uoyer le lendemdinfon frère Or fon combx-treleyeïdcheualier, Chap. VÀlentîn fut toute la nuid en fon lid fansprendre repos ôc foufpiroit tendrement«ndifantàpattluy,helasvray Dieu toutpuif-fant : orvoy iebienque de mon entreprinfe; iamais ne viendray afhn , fi par voflre bonténauez pitié de moys en me donnant fecours Ôi ayde contre ce payen qui à ma mprt iuré mon intention que iamais iour dema vie mon corps nauioit repos iufques à ceque ie puilTe fçauoir de quel père ie fus engen-dré , & de quelle mère ie fuis porté & enfantéfur la terre : mais maintenant ie congnois bien VALENTIN ET ORSON. que tout ce que lhome propofe neft pas cho-fe parfaite ne de léger acheuéel Parquoy ie lepuis bien direxar quand ientreprins le champxle bataille contre le verd Cheualier trop mefutfortane contraire pais quil ef
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