. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ÃXC. AU MONT PANISEL 783 sel est constituée par l'argile yprésienne, reposant sur le sable landénien traversé par le sondage. En s'élevant par un chemin creux qui part du voisinage de la Trouille (cote 36) et se dirige vers l'Est, on ne s'aperçoit de l'existence de l'argile que grâce à l'état boueux du sol. Un peu plus haut, vers la cote 60, quelques trous creusés au bas du talus nous montrent le sable jprésien, fin, pulvérulent à l'état sec, un peu pailleté de mica, brunâtre par altération. Ce sable n'est pas en place ;
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ÃXC. AU MONT PANISEL 783 sel est constituée par l'argile yprésienne, reposant sur le sable landénien traversé par le sondage. En s'élevant par un chemin creux qui part du voisinage de la Trouille (cote 36) et se dirige vers l'Est, on ne s'aperçoit de l'existence de l'argile que grâce à l'état boueux du sol. Un peu plus haut, vers la cote 60, quelques trous creusés au bas du talus nous montrent le sable jprésien, fin, pulvérulent à l'état sec, un peu pailleté de mica, brunâtre par altération. Ce sable n'est pas en place ; sa présence à cette cote est due à un glissement sur la pente. Nous n'avons pu retrouver le lit à Nummulites qui se trouve dans le sable yprésien vers la cote 75 et nous n'avons pas revu davantage le contact du Panisélien sur l'Yprésien qui a été observé vers la cote 90 par nos prédécesseurs de la réunion extra- ordinaire de FiG. 30. â Coupe , de Spiennes au cimetière de Mons, passant par le Mont Panisel. a, Panisélien; b, Yprésien sup. ; c, Yprésien inf. ; d, Landénien inf. ; e, Montien et Crétacé. Parvenus sur le plateau qui couronne le Mont Panisel (point culminant à la cote 107), nous avons constaté la présence de galets de silex bien roulés, fortement patines, remarqués par la Société en 1874 et qui représentent, d'après l'auteur de ce compte rendu, les vestiges de sédiments pliocènes inférieurs (Diestien). Nous avons pu retrouver aussi quelques fragments de ces grès jaunes fossilifères que l'on rencontre çà et là dans le bassin de la Haine et qui sont, comme M. Gosselet et Albert de Lapparent l'ont suggéré lors de l'excursion de 1874, des traces de l'existence de l'assise à Nummulites Isevigatus. En suivant le chemin creux qui, du sommet de la colline, descend vers le vallon de l'Ermitage, nous avons observé en p
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