Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . eulement quils lecroyoient ncl-éternel. On nomme Zoroaflre celui quils regar-doient comme lauteur de toutes leurs opi- IIs regJrlnions. Mais la plupart des noms anciens font dotent zoro- j l i • aitic comme moins des noms propres, que des titres qui i»auteur aedéfîgnoient différentes profeffions. Zoroaflre 3 toute$ Iei^par exemple > lignifie obfervateur des aftres. °pmIl eft denc vraifemblable que ce nom a étécommun à pluiieurs aftronomes ; & que f
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . eulement quils lecroyoient ncl-éternel. On nomme Zoroaflre celui quils regar-doient comme lauteur de toutes leurs opi- IIs regJrlnions. Mais la plupart des noms anciens font dotent zoro- j l i • aitic comme moins des noms propres, que des titres qui i»auteur aedéfîgnoient différentes profeffions. Zoroaflre 3 toute$ Iei^par exemple > lignifie obfervateur des aftres. °pmIl eft denc vraifemblable que ce nom a étécommun à pluiieurs aftronomes ; & que fidans la fuite il a paiTé pour un nom propre,c*cit quil aura celle dêtre pris pour un ce feroit fans fondement quon at-tribuerait à un feui homme toute la doctrine c* *8 H I S T O X R S des Chaldéens : formée peu-à peu fuivam lescirconftances, elle a été louvrage du temps& de la crédulité des peuples. Les philofophes Chaldcens fc nommoientmages. Ils jouiflbient à la cour dune grandeconsidération , parce que, dans le vrai, les de-iîrs dts princes étoient fouvent les aftrts CHAPITRE V. D« opinions des Egyptiens, JLfES Grecs, encore ignorants, fe font exa-!géré le favoir des Egyptiens \ &c cette Pfé*en-^ Eg^^tion quil» ont prife, lorfquils jugeoient laftronomiemal encore , ils lont confervée , lofiquilsui^vfequa^-pouvoient mieux juger. Ceft avec ces ex&gc-quc fuecês^rations que la réputation des Egyptiens eftvenue jufquà nous. Il neft plus poilible au-jourdhui de lapprécier. Si on voie dans leurs opinions les plusgrandes abfurdités , on y démêle cependantdes vues qui fuppofent plusieurs dé que les Grecs eufiènt des philofophes^les Egyptiens avoient des aftronomes, quiplaçoient le foleil au centre du monde. Or fun fyftême, qui choque fi fort les apparen-ces, ne paroi t avoir été indiqué que par unefuite dobfervations bien faites. Aux ouvrages quils ont faits, on peutaufli conjecturer qu
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