Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ur les Giron-dins. Ils essayèrent den profiler. Le 20 oc-tobre, le ministre de lintérieur Roland pré-senta à la Convention un rai)[)ort sur Insituation de Paris. Il y séparait, en termesénergi(iues, la « grande journée du 10 aoûtet les journées désastreuses de septembre, »œuvre, disait-il, « dun i)otit nombre da-gents séduits ou égarés et de scélérats insti-gateurs. » Il y attribuait limpuissance deses efibrts pour arrêter les massacres « àla désorganisation de la force publi(iue, audélant de volante du ceux ([u


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ur les Giron-dins. Ils essayèrent den profiler. Le 20 oc-tobre, le ministre de lintérieur Roland pré-senta à la Convention un rai)[)ort sur Insituation de Paris. Il y séparait, en termesénergi(iues, la « grande journée du 10 aoûtet les journées désastreuses de septembre, »œuvre, disait-il, « dun i)otit nombre da-gents séduits ou égarés et de scélérats insti-gateurs. » Il y attribuait limpuissance deses efibrts pour arrêter les massacres « àla désorganisation de la force publi(iue, audélant de volante du ceux ([ui (bavaientlemployer, à la terreur impriuKe par lau-dace du petit nombre et à linaction des au-torités (municipales). T. IV. Il signalait, comme causes du désordrequi subsistait dans Paris, le despotismeenvahissant de la Commune; la confusiondes pouvoirs; la force publique faible ounulle par un mauvais commandement; lafaiblesse de lAssemblée législative, et ledélai, peut-être trop prolongé, de la Con-vention à prendre des mesures Mâial. Cétait donc ces mesures quil sagissaitde décider. Buzot insista pour quon votAtle projet de loi contre les provocateurs à lasédition et au meurtre; mais la discussionségara de nouveau dans les était désigné dans une despièces jointes au rapport de Roland. Il sedéfendit. Le girondin Louvet déclara seporter son accusateur. Danton intervint. Ilcondamna de nouveau Marat; mais il dé-f(Midit Robespierre. « Tous ceux, dit-il, (juiparlent de la faction de Robespi(rre sont, àmes yeux, ou des hommes prévenus ou demauvais citoyens. » 226 2(\ HISTOIRE DE FRANCE CHiant a lui i)ors(>nnill<Mutnl, il se ditliariliiiKMit inatla([iialil., lt il t-oncliit eu iu-vixiuant la Ii aloniité (lui pouvait seule tairela grandeur de la Convention. Louvet soutint son accusation contre llo-bespierre pai- un discours vil, clialeuicux,passionné et sincère à la lois, mais abo


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