. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 350 GRO [gros fen â fra] surtout à la base. â Pédoncule: court ou de longueur moyenne, assez gros, prin- cipalement au point d'attache, implanté dans un vaste bassin. â Åil : moyen, mi-clos ou fermé, à cavité unie et généralement assez profonde. â Peau : rugueuse , épaisse , Pomme Gros-Fenouillet gris. Jaune grisâtre sur la face placée à l'ombre, passant au brun-rou- geà tre à l'insolation, plus ou moins mar-
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 350 GRO [gros fen â fra] surtout à la base. â Pédoncule: court ou de longueur moyenne, assez gros, prin- cipalement au point d'attache, implanté dans un vaste bassin. â Åil : moyen, mi-clos ou fermé, à cavité unie et généralement assez profonde. â Peau : rugueuse , épaisse , Pomme Gros-Fenouillet gris. Jaune grisâtre sur la face placée à l'ombre, passant au brun-rou- geà tre à l'insolation, plus ou moins mar- brée de gris-roux, ponctuée de brun clair puis toute granitée et réticulée de fauve squammeux.â Chair: blanc verdâtre, fine et compacte , quoique tendre. â Eau : suffi- sante , délicieusement sucrée, complètement inacidulée et sans par- fum appréciable. Maturité. â Dé- cembre-Mars. Qualité. â Pre- mière , mais pour les amateurs de pommes douces. Historique. â En 1667 Merlet signalait cette variété française, dont personne n'avait encore parlé. Décrivant le Fenouillet gris, il disait : « Il y en a de Gros et «de Petit. » (Voir l'Abrégé des bons fruits, lre édition, page 152.) Duhamel, en 1768, la mentionna également [Traité des arbres fruitiers, t. I, p. 288); et, plus précis, la déclara d'un goût moins relevé que le Fenouillet gris ordinaire. Pour être entièrement dans le vrai, il aurait dû affirmer qu'elle ne possédait ni parfum d'anis ou de fenouil, ni saveur acidulée. Le pépiniériste F. J. Baumann, de Boll- willer (haute Alsace), l'appréciait mieux en 1788, quand il la surnommait « Reinette douce » et la qualifiait, vu son manque d'acide et son eau très-sucrée, de « fruit pour les femmes. » ( Catalogue descriptif des arbres fruitiers les plus recher- chés, p. 120.) Je n'ai pu découvrir le lieu
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