Des États généraux et autres assemblées nationales .. . ous nos hommesdaffaires, à tous ceux qui nous font attachés ,& à tous nos Envoyés , falut. Votre Grandeur ,ou votre AlteUe, faura que nous avons accordé !jOi Formules compellente conceflîmus , ubicumque infràKcgnum Deo propitio noftrum , homines fui adnegotium exigendum advenerint, nullus quif-libec de jadiciariâ poteftate veftrâ, nec miflusnofler nulla telonea, nec nuUas venditas, necfodaticum , nec foraticum, nec ponraticum,£c ficut dixi nullus quaelibet telonea, nec ven-ditas ejus, in nullo exaâ:are non praefumatis ;fed, ut diximus, in
Des États généraux et autres assemblées nationales .. . ous nos hommesdaffaires, à tous ceux qui nous font attachés ,& à tous nos Envoyés , falut. Votre Grandeur ,ou votre AlteUe, faura que nous avons accordé !jOi Formules compellente conceflîmus , ubicumque infràKcgnum Deo propitio noftrum , homines fui adnegotium exigendum advenerint, nullus quif-libec de jadiciariâ poteftate veftrâ, nec miflusnofler nulla telonea, nec nuUas venditas, necfodaticum , nec foraticum, nec ponraticum,£c ficut dixi nullus quaelibet telonea, nec ven-ditas ejus, in nullo exaâ:are non praefumatis ;fed, ut diximus, in quofcumque portus civitatis,feu mercada nullo contradicente fuus venditor,vel commercius quodlibet negotium poteftatemhabeat vendendi, quia nos taliter ei habemusconcelTum. In reliquo vero de parte noftrâ,vel veftrâ, ex noftrâ indulgentiâ vifi fuimus con-ceflifle, atque indulfifle, feu & in omnibusconfirmaflfe. Et ut haec praeceptio nodra firmiorappareat, 5c per tempora confervetur, manupropriâ fubtus eam decrevimus DE MARCtriFE. 30J à un td, notre fidèle fujec, en faveur de fesbons fervices, le droit dexercer, en touteliberté, fon commerce dans toute létendue denotre Royaume : perfonne de nos gens de Juf-tice ne lui fera payer de taille, ni droit devente , de rouage, de pontage, en un mot, nepourra mettre aucun impôt fur fes marchan-difes. Mais, comme nous lavons dit, il pourra,fans être jamais inquiété, débiter, lui & tousfes aïïbciés , toutes îts marchandifes dans lesports de notre Royaume. Tel eft le privilègeque nous lui en avons donné ; pour le refte denotre côté ou du vôtre , nous avons ufé din-dulgence , <5c avons afluré fon immunité danstout. Afin de prêter plus de force à notre or-donnance , & la rendre durable, nous avonsjugé à propos de mettre au bas notre feing.
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