. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. C 199 ) de rEiscli. Les environs d'Arlon, Vanec, Ste-Marie, l'avaient souvent attiré par leur riche végétation. Il avait enfin poussé des reconnaissances sur une partie du ver- sant de nos montagnes ardennaises, de Martelange à îVeufchateau, et jusqu'à Fays-les=Veneurs. La région montagneuse l'avait vivement intéressé et dans la préface de sa Flore il exprime des regrets que ses occupations officielles ne lui eussent pas permis d'y faire de plus fré- quents voyages. S'il y a
. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. C 199 ) de rEiscli. Les environs d'Arlon, Vanec, Ste-Marie, l'avaient souvent attiré par leur riche végétation. Il avait enfin poussé des reconnaissances sur une partie du ver- sant de nos montagnes ardennaises, de Martelange à îVeufchateau, et jusqu'à Fays-les=Veneurs. La région montagneuse l'avait vivement intéressé et dans la préface de sa Flore il exprime des regrets que ses occupations officielles ne lui eussent pas permis d'y faire de plus fré- quents voyages. S'il y a laissé à glaner après lui bien de belles et rares plantes, il n'en reste pas moins vrai que la florule de la région ardennaise lui doit de nom- breuses observations, ainsi que la florule de la région jurassique. Tinant n'a point créé de nouveaux types spé- cifiques. Il l'aurait cependant pu faire, car plus tard des variétés qu'il a décrites avec soin ont été élevées au rang d'espèce. Parmi les plantes énumérées, il y a bien cà et là quelques erreurs de détermination, mais avons-nous le droit de lui en faire un reproche? Si nous étions venus à son heure, aurions-nous pu les éviter ces fautes que nous voyons commettre encore par nos auteurs modernes, qui disposent eux de ressources plus riches. Si la Flore Luxembourgeoise n'est pas un ouvrage ori- ginal sous le rapport phytographique, s'il est dépourvu de toute critique scientilique, il reste néanmoins intéres- sant à consulter sous le rapport des indications station- nelles. Seulement nous devons faire quelques restrictions. Au temps de l'auteur, on n'attachait pas assez d'impor- tance à la géographie botanique, on indiquait un peu à la légère en se reposant sur sa mémoire, et de là des ren- seignements faux ou incomplets touchant certaines plantes. Déjà avant la publication de son ouvrage, Tinant éta
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