Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ent les pieds,puis les ^enoux,les couldes,le front, lesyeux,Ies oreillcs,& fe baifoiet finablemét:par ainfi cftoientperpétuellement coniomds. ^ En CardeeSjles
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ent les pieds,puis les ^enoux,les couldes,le front, lesyeux,Ies oreillcs,& fe baifoiet finablemét:par ainfi cftoientperpétuellement coniomds. ^ En CardeeSjles preflres venoient en la maifon du mary. Les Car- où fe trouuoitla femme:&: là ils allumoient vn feu,, qui ia- oiens. mais ne le deuoit efl:eindre,au moins durant leur vie. Que fi dauenture,il fe mouroit,eftoit diuorce entreux, sils na- Dou vient uoient demeuré quarante ans enfemble. Dont efl venu le le prouer- Prouerbe, queplufieurs difent,& ne lentendent, Vous ne be,vous ne me ferezietter feauau feu:duquel vfe le mar), quand il ine ferez foufFre quelque imperfedion & meicontentement de la ietter de femmc,ou la femme du mary. Et neft à omettre, quen ce leau au tcmps,lors que le mary efloitfafché de fa femme, ou la *ci^- femme à roppofitédefonmary,rvn efleignoit le feu en laprcfcncedelaatrc,enfîgne de répudiation & perpétuel iliuorce. LouAfige de U virginité O^ de ceux qm fecontiennent. C H AV. L IV R E s E C O N D. l^% E fçay que la virginité eft dautant plusexcellente que le mariage,comme laperfe-dion eft plus rare,que ce qui tafche de Ti-miter,mais pour ce que nous auôs dit quedu mariage fortoit la virginité,nous auonsaulll faiâ: précéder celuy qui eft la fourccde rautre,& comme lvn a de grans ennuis, lautre eft plai-fant,mais difficile à conferuerjComme ordinairement il y ade la difficulté es chofes qui font rares & exquifes. Mais a-uant que pafFer outre,il faut voir queft ce de virginité, & àquoy,& comme elle scftend,à fin que nous en difc
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