. Le théâtre de Mr. de Pradon . adame , en ce funefte jourA delà haine , helas ! le mien a de lamour,Jufquau dernier foupa-je deti-ndray fa vie. eftes généreux , &c je vous la confie ,Cell allez quun Rival luy donne du fccours» hay que je fuis, jauray foin de fès jours;Mais quand vous ferez libre, en heu pour vous défendre,Jiray la difputer en Rivai dAlexandre»À Scatira. Allons, Madame. li fort» S T A r 1 R îLEONATUS. Je plus fa mort, VOU€ Vous pouvef maintenant ordonner de mon fort,Je lattendray , Madame, Il rentre. SCENE VIL R O X A N E feule, A
. Le théâtre de Mr. de Pradon . adame , en ce funefte jourA delà haine , helas ! le mien a de lamour,Jufquau dernier foupa-je deti-ndray fa vie. eftes généreux , &c je vous la confie ,Cell allez quun Rival luy donne du fccours» hay que je fuis, jauray foin de fès jours;Mais quand vous ferez libre, en heu pour vous défendre,Jiray la difputer en Rivai dAlexandre»À Scatira. Allons, Madame. li fort» S T A r 1 R îLEONATUS. Je plus fa mort, VOU€ Vous pouvef maintenant ordonner de mon fort,Je lattendray , Madame, Il rentre. SCENE VIL R O X A N E feule, A ?**? H ! quelle vive atteinte! Jcw-îis à toa^mon fredonner de la cramce , ,- J*ay perdu le momeht-fipropre à ma vanger> Rapelons Cafl-dnder. Lefpoir peut lenga- Quimporte ? Ion amour poura lervir ma haine;Haftons-nous, attaquons Perdiccas &la Rci- A qui na point defpoir, tour le relie elrpeu- mis iPerlIIbns, mais du moins perdons nos Eace- niis. Fin du qHaîriéme jdcle* R 4 ACTE 39i S T A T IR a;. r^/^J3^<- ACTE V. SCENE PREMIERE. ROX ANE, HESIONE. R O X A N E. w £ triomph-e , HcHone , & nay plus de ? tendrelTc. 1 De ce pjiais-, enfin , Roxane eft la mai- Jf tieflTe , [e dois ce grand effort aux foinsde Pcu-ceftas , Et Statiia neft plus aux mains de Perdiccas ; Grâces à Caftandcr-, die clt en ma puiflan-ce, Et jay dans (on amour une feûre defenfe ; Mais ]l fuUt prendre un temps fi propre ànous vanner. Il faut punir ringraccjui nous ofe outrager. Jay connu, t^^1p^vcu fa tendrefle tatale , Occupé tout entier desleux de ma Rivale, Je iuy faifois en pleurs loffre démon apuy , A peine :i-t-il iongé que je parlois à Iuy , Mon trouble,en vain mes yeux hiy marquoienrma tcndiefle , Eouçrépoiiic, il ma dit,dépargner fa Prin-ce ffe ; Javois beau par mes feux animer mon dif-coiirs 1 LIa- T R A G E D I E. 3?^ LIngrat, par f^s foupus , mintcirompjiccoùjours. Mais quoy r far Starira je vais me facistairi , Jelepuis, jeleiois,jelc;iy cequil taut taire
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