. Musée de Versailles : avec un texte historique . ordonna alors« une charge de cavalerie ; la première ligne autrichienne ne peut résister :« elle est enfoncée ; linfanterie na que le temps de se former en carrés, et« plus de cinquante pièces de canon restent abandonnées; mais cette co-te lonne, résultat du hasard, se trouvant un peu en désordre et nétant point« appuyée par une réserve, le prince de Lambesc lassaillit à son tour avec les« carabiniers et les cuirassiers impériaux, et parvient à reprendre son artil-« lerie. Cette charge, qui eut lieu vers sept heures, fut le dernier effort des


. Musée de Versailles : avec un texte historique . ordonna alors« une charge de cavalerie ; la première ligne autrichienne ne peut résister :« elle est enfoncée ; linfanterie na que le temps de se former en carrés, et« plus de cinquante pièces de canon restent abandonnées; mais cette co-te lonne, résultat du hasard, se trouvant un peu en désordre et nétant point« appuyée par une réserve, le prince de Lambesc lassaillit à son tour avec les« carabiniers et les cuirassiers impériaux, et parvient à reprendre son artil-« lerie. Cette charge, qui eut lieu vers sept heures, fut le dernier effort des coa-« lises.» (Histoire des guerres de la Révolution, par Jomini, t. V, p. 145et suiv. ) En effet, ils arrivèrent au moment que Charleroi était aux mains de larméefrançaise, et cette nouvelle décida le prince de Cobourg à donner Tordre dela retraite. Lennemi ne perdit pas moins de dix mille hommes ; on lui fit troismille prisonniers. La seconde conquête de la Belgique fut le résultat de la ba-taille de Fleurus. @ :- FUNÉRAILLES DE MARCEAU [IBIEH a1?®®., « Larmée de Sambre et Meuse battait en retraite : Marceau avait été chargéparle général en chef Jourdan du soin de retenir larchiduc Charles, en escar-mouchant avec lui pendant que les différentes divisions de larmée passeraientle défilé dAltenkirchen. Marceau se plaça à larrière-garde et manœuvra avectant dhabileté que lennemi nosa lentamer. Mais au moment dentrer lui-même dans le défdé, ayant reçu lordre de rester dans la même position etdvattendre les secours quon allait lui envoyer, il savance pour juger les mou-vements de lennemi; cest alors quun chasseur tyrolien embusqué derrièreune haie tire sur lui un coup de carabine dont la balle lui traverse le mourant disait à ceux cpiil voyait affligés de sa perte : « Mes amis,«je suis trop regretté; pourquoi me plaindre? je suis bien heureux, puisque« je meurs pour la patrie. » Abandonné à Altenlur


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