. Histoire naturelle des oiseaux . le volent & nagent au large,ils ne favent pas marcher fur un terreinfolide 5 & il leur eft également impofïîblede sélever pour reprendre leur vol v onremarque même que fur Teau ils atten-dent y pour sen féparer, Tinftant où lalame & le vent les foulèvent & les lancent* ■ miiiiai» Il » ■ «■ ■I ■■ ■«■» «■—» II» II» ■ I !■ —ww——t (/72 ) Dampier, tome IVj, pa^ 78. (^n) Lettres édifiantes^ Recueil, page ^^ de iiie Saînte-Héfène, à deux centsiieues de la terre de Natal , quantité doifeauxvinrent fur îe bord de notre navire ; nous en primesàfoîfon
. Histoire naturelle des oiseaux . le volent & nagent au large,ils ne favent pas marcher fur un terreinfolide 5 & il leur eft également impofïîblede sélever pour reprendre leur vol v onremarque même que fur Teau ils atten-dent y pour sen féparer, Tinftant où lalame & le vent les foulèvent & les lancent* ■ miiiiai» Il » ■ «■ ■I ■■ ■«■» «■—» II» II» ■ I !■ —ww——t (/72 ) Dampier, tome IVj, pa^ 78. (^n) Lettres édifiantes^ Recueil, page ^^ de iiie Saînte-Héfène, à deux centsiieues de la terre de Natal , quantité doifeauxvinrent fur îe bord de notre navire ; nous en primesàfoîfon avec des morceaux de chair, d^fqueîs nouseouvrions des hameçons ; iis font gros comme unpigeon, les plumes-noires & blanches en carreatrccrmme un échiquier , ce qui fut caufe que nousles nommâmes damiers ; la queue large & le piedcomme ie can^ird. Voyage à Madagafcar > par Frunçois Couche ; Paris , 1651 ^ page 137,. ^ai/. 2^^.. $)t Seuo Sel ciSci arryx SuJàt des Pétrels. 447 Quoique les damiers paroiflent ordî-harrement en troupes {o)j au milieu desvaftes mers quils habitent , & quuneforte dinftind: fbcial femble les tenirraffembîés-, on aflure quun attachementplus particulier & très-marqué, tient unisle mâle & la femelle , quà peine lun fepofe fur leau, que lautre auiîîtôt vientY Y joindre V qiiiîs sinvitent réciproque-ment à partager la nourriture que lehafardleur fait rencontrer \ quenfin (î lun desdeux eft tué 5 la troupe entière donne à!a vérité des fignes de regret en sabattant& demeurant quelques inftans autour dumort5 mais que celui qui furvit donne desmarques évidentes de tendreile & dedouleur, il bequète le corps de fon com-pagnon comme pour effayer de le ranimer,& il refte encore triftement^& long-tempsauprès du cadavre après que la troupeentière seil élo^ignée ( p ).. ( 0 ) Tous ies pintades en genéraî vont partroupes, & lis baîayent
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