Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ). Vienne, au contraire, àcause du développement disproportionné de son enceinte exigeait pour sa défense touteune armée, qui eût été plus utilement employée à tenir la campagne. Si, avec tout cela,Lyon a été presque nul pendant les guerres du haut moyen âge, cela tient unique-ment à ce que la moitié de la ville se trouvait bâtie au delà de la Saône, en dehorsde la place militaire, et que les habitants refusaient toujours de défendre loppidum,en un mot, de risquer un siège dont le premier acte
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ). Vienne, au contraire, àcause du développement disproportionné de son enceinte exigeait pour sa défense touteune armée, qui eût été plus utilement employée à tenir la campagne. Si, avec tout cela,Lyon a été presque nul pendant les guerres du haut moyen âge, cela tient unique-ment à ce que la moitié de la ville se trouvait bâtie au delà de la Saône, en dehorsde la place militaire, et que les habitants refusaient toujours de défendre loppidum,en un mot, de risquer un siège dont le premier acte eût été la destruction de la villeinteramne. Il aurait fallu un général ayant assez dautorité pour les forcer de courircelte chance, (est ce que lit Lothaire dans la campagne de 842, et tel acte de vigueurlui assura la victoire, toid en sauvant Lyon de loccupation ennemie, qui aurait si, cédant aux craintes des habitants, il sétait replié sur Vienne. Tandis que lecomte Gérard succomba pour navoir pas osé prendre une semblable résolution. 6o HISTOIRE DE LYON. Fig. 148. PORTRAIT DE CHARLES LE CHAUVE PEINT EN 87O sur un Livre des Evangiles offert par lui à labbaye de Saint-Denis en 871, avant de partir pour la Burgondie el conservé actuellement à la Bibliothèque royale de Munich. Celte figure est la seule qui puisse être considérée comme un portrait de Charles leChauve. Il porte les moustaches et les cheveux courts; sa prédilection pour les usagesromains lui avait fait abandonner la longue chevelure des Mérovingiens. Lusage deschausses et des lanières qui les maintenaient était une innovation due aux Carlovingiensqui paraissent lavoir emprunté à lItalie où lon voit encore les paysans des environs deNaples chaussés de cette façon. Mais ce genre de bas, fascise des Romains, avait étécomplètement inconnu aux Francs avant le vme siècle et à plus forte raison aux par un grossier anachronisme quon en a affublé la
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