. L'illustration : journal universel . lle et riche,habitait une mafinifique villa près du lac de Cônie, séjourenchanté dont les Italiens parlent aux étrangers avec tantdenthousiasme, que ceux qui ont vu lItalie, sans le visiler,passent, à leurs yeux, pour mépriser lune de ses principalesmerveilles. Auprès du lac de Côme est située la ville qui lui a donnéson nom. La noble dame faisait de temps en temps des ex-cursions à la ville de Côme pour assister aux représenta- tions du théâtre, pour jouir des chefs-dœuvre de la musi-que, la pission des Italiens. Elle y entendit chanter un jeunehomme dun
. L'illustration : journal universel . lle et riche,habitait une mafinifique villa près du lac de Cônie, séjourenchanté dont les Italiens parlent aux étrangers avec tantdenthousiasme, que ceux qui ont vu lItalie, sans le visiler,passent, à leurs yeux, pour mépriser lune de ses principalesmerveilles. Auprès du lac de Côme est située la ville qui lui a donnéson nom. La noble dame faisait de temps en temps des ex-cursions à la ville de Côme pour assister aux représenta- tions du théâtre, pour jouir des chefs-dœuvre de la musi-que, la pission des Italiens. Elle y entendit chanter un jeunehomme dune beauté,remarquable, auquel des manières dis-tinguées et une éducation supérieure à c^lie de In pljparfdes artistes avaient attiré la bienveillance et la considérationde la meilleure société de la ville. Il était étranger commeelle : il était Français. Elle voulut le connaître, lmvitah venir se fdire entendre dans ses salons. Le jeune hommene tarda pas à inspirer à la belle étrangère cet affectueux. î de palilen a la mémoire de P A P rfy : ite par M Motell Gaetano. intérêt qui rayonne toujours autour dun noble carac-tère au milieu de cette aventureuse carrière dartiste voya-geur, où les qualités morales méritent dautant plus des-time quelles sont malheureusement plus difficiles à conser-ver. Elle apprit quappartenant à une famille linnorable deBordeaux, qui navait rien négligé pour son éducation, il ve-nait dêtre reçu docteur médecin lorsque, poussé irrésisti-blement par son amour inné de la musique, il avait secouéle joug de k science hippocralique pour se livrer corps etâme à lart enchanteur de Rossini. Artiste elle-même parle cœur, elle comprit, elle apprécia cette généreuse pas-sion de lart. Finalement, et cela devait être, elle aima lebeau jeune homme et en fut aimée. Elle était veuve, elle élaitlibre, et comme le dévouement accompagne toujours le vé-ritable amour, son rang, ses honneurs, sa fortune, el
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