. Académiciens d'autrefois. « avec une chanté infinie »,mais lexcellent Vouet sétait même employé à lui « procurerun mariage chaste avec une fille sans reproche et recom-mandable par sa vertu », qui précisément était celle de Vouet!Ce détail nous fait sourire; mais, quelques lignes plus bas,revient une allusion à cette union qui eût été irréprochable, et,pour les contemporains qui comprenaient à demi-mot, il yavait là tout autre chose quune naïveté. Ils savaient bience que les biographes de Mignard nous ont caché, ce quinous a été révélé par un testament de lartiste, ce


. Académiciens d'autrefois. « avec une chanté infinie »,mais lexcellent Vouet sétait même employé à lui « procurerun mariage chaste avec une fille sans reproche et recom-mandable par sa vertu », qui précisément était celle de Vouet!Ce détail nous fait sourire; mais, quelques lignes plus bas,revient une allusion à cette union qui eût été irréprochable, et,pour les contemporains qui comprenaient à demi-mot, il yavait là tout autre chose quune naïveté. Ils savaient bience que les biographes de Mignard nous ont caché, ce quinous a été révélé par un testament de lartiste, cest quavantdépouser à Saint-Eustache la belle Anna Avolara, il avaiteu delle deux enfants. Mignard avait-il rencontré des dif-ficultés pour se marier à Rome? ou bien avait-il volontai-rement négligé de faire les démarches nécessaires? Nouslignorons; quoi quil en soit, on peut dire que Le Brun, enlaissant passer cette allusion perfide de Guillet de Saint-Georges, a failli à sa réputation de galant homme. Ce seul. MIGNARD CONTRE LE BRUN. 177 détail suffirait pour rendre suspectes toutes ses affirmationsconcernant la vie de son adversaire, et nous ne regrettonspas quil ait, comme il le dit, réservé pour une autre fois lasuite de la biographie. Si le premier peintre de Monsieur montre peu de goûtpour les attaques personnelles contre le premier peintre duroi, en revanche il ne ménage pas ses ouvrages. Sans doute,il lui échappe, à côté de remarques intéressantes et de solidesjugements, des critiques vagues et presque injurieuses : « Onferait voir, écrit-il ou fait-il écrire, comme deux et deux fontquatre, que vous ne savez pas les principes. » Mais laccusa-tion se précise presque aussitôt : « Ce que vous faites nestque pratique sans la théorie. » Et lorsquon songe à la pro-digieuse quantité de dessins que Le Brun donna à tous lesouvriers de Versai


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