Causes célèbres et intéressantes, avec les jugements qui les ont décidées . -re , MademoiCelle de Kerbabu reprit fes dernierserremens» Je nai point recouvré les Plaidoyers des Avocatsdépart & dautre fur cette dernière queftion. Pourmoi je dirai , que les dommages & intérêts de Ma-demoifelle de Kerbabu font fondés fur fa condition ,fa bonne foi, fon état ; fans être déshonorée, elle neftni fille ni veuve» On lui a fermé la porte du ma- Tomt XV. K riage, 146 Histoire du Mariage &c. riage, elle doit être dautant mieux écoutée, quejouïHànt dans toute fon intégrité de Teltime deshonnêtes gens, on l
Causes célèbres et intéressantes, avec les jugements qui les ont décidées . -re , MademoiCelle de Kerbabu reprit fes dernierserremens» Je nai point recouvré les Plaidoyers des Avocatsdépart & dautre fur cette dernière queftion. Pourmoi je dirai , que les dommages & intérêts de Ma-demoifelle de Kerbabu font fondés fur fa condition ,fa bonne foi, fon état ; fans être déshonorée, elle neftni fille ni veuve» On lui a fermé la porte du ma- Tomt XV. K riage, 146 Histoire du Mariage &c. riage, elle doit être dautant mieux écoutée, quejouïHànt dans toute fon intégrité de Teltime deshonnêtes gens, on lui en ôte le fruit le plus pré-cieux pour une fille de condition , qui eft lefpé-rance dun mariage fortable. Quon pefe dans labalance de la juftice tant de circonftances, & leurconcours qui eft fi rare ; fur ce pied-là , quonrègle les dommages & intérêts de Mademoifelle deKerbabu , jufquoù ne doit-on pas les porter? Ce-pendant la Cour par fon Arrêt du 30. Janvier1737» ne les fit monter quà la fomme de dix mil-le FILL 147 FILLE MINEURE A P P E L L E EA LA RELIGION, Qui y eft admife malgré la rtfiflance de fan père &de fa mère. DI e u , qui eft jaloux de notre cœur ne nous ledemande avec tant dempreffement C fili mi froverbprabe cor tuum mibi) que pour exercer fur nous une c, 2$, é paternelle* Pouvons-nous en douter : aprèsquil nous a dit dans lAncien Teflament de Pappellernotre père , & que le Prophète Roi pour le fléchir luidonne ce nom fi tendre patermeus es tu, & que dans pfaj gg,le Nouveau Teftament , loraifon quil nous met à la v. 27,bouche, commence par ce titre. Afin de nous pré-fcrire les devoirs, où nous engage le caractère den-fant de Dieu envers lui, il nous en donne une imagedans ceux où il nous oblige envers nos parens, quinous ont donné le jour. Nous en avons un précep-te formel, Les bénédictions temporelles , quil at-tache à lobfervation de ce commandement non-feu-lement dans lancienne Lo
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