Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . -res , ceux dont il procure laifance & le bonheur ? Ilsle confiderent & laiment comme leur père commun,qui ne celle de les combler de fes bienfaits , qui avanceles uns y qui affifte les autres , enfin , qui veille fur tous,pour en éloigner les malheurs , 6c pour les pourvoirde plus en plus de toutes les commodités qui convien-nent à leur heureux état de médiocrité, terme de leurambition. Quelle énorme différence, pour le bien dela fociété, entre linduftrie & la frugalité de ces ref-peélables cultivateurs, &
Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . -res , ceux dont il procure laifance & le bonheur ? Ilsle confiderent & laiment comme leur père commun,qui ne celle de les combler de fes bienfaits , qui avanceles uns y qui affifte les autres , enfin , qui veille fur tous,pour en éloigner les malheurs , 6c pour les pourvoirde plus en plus de toutes les commodités qui convien-nent à leur heureux état de médiocrité, terme de leurambition. Quelle énorme différence, pour le bien dela fociété, entre linduftrie & la frugalité de ces ref-peélables cultivateurs, & le luxe des gentils - hommes ( a ) N°. 19. 20. Tome IV. Ff aii Mémoires sur les, &, (a), qui s^emparent dun canton entier &donnent pleine catriere k leur ambition & à leur cu-pidité , paffions infatiables & fources intarifîables desmaux du genre humain. («) Voyn Mémoire fur lapopulationi la culture des Pajs-Bts. N. %, FIN. LETTRE D E M. LE MARQUIS BU CHASTELER A MONSIEUR LABBÉ MANN;Relativement aux Grandes-Firmes, Ff ij. LETTRE D E M. LE MARQUIS JD> U CHAS TELE A MONSIEUR. LABBÊ MAHN- JLrfE manufcrit que vous avez bien voulu me con-fier, Monfîeur, relativement aux grandes fermes àleur utilité ou à leur défavantage, m^a dautant plusintérefTé, que je regarde cette queftion comme Tunedes plus eflcnticlles aux progrès de Tagricultiirc. Les grandes fermes, comme vous lavez obfervé ,font avantageufes aux familles cultivatrices qui parvien-nent à en obtenir, mais cet avantage reftreint à unpetit nombre de familles, devient la ruine dun grandnombre d autres , dont linduttrie refte étouffée fautede moyens de fe développer. Rien contrafte - ildune manière plus marquée au bien-être général dela fociété ? Ceft cependant ce bien-être quon doittoujours avoir en vue ; fermons Toreille aux reclama- %^o Lettre, &c. tions intéreflees de tels ou tels individus : ces récîamatîonsparticuliçres font fufpecî^es & ne doivent pas féduir
Size: 2888px × 865px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookauthoracadmieroyaledesscie, booksubjectscience, bookyear1783