. Histoire de Sienne. de la rivière, aumilieu dune chaîne de collines basses qui limitent ausud-est la vallée et la séparent de son voisin plus étroit,le Val di Biena. Au delà de ces pentes verdoyantes ondécouvre, plissées devant lhorizon, les hautes terres,arides et volcaniques, du pays dAsciano. La vallée de lArbia court du nord-est au mont Ropoli, le Monteacuto et dautres copines, labornent dans la direction de Sienne; de lautre côté, au-dessus du Monteselvoli, sélèvent comme une muraille lescrêtes escarpées du Mencia et du Poggiarone, en avantde Montapertaccio. Tout près du Mo


. Histoire de Sienne. de la rivière, aumilieu dune chaîne de collines basses qui limitent ausud-est la vallée et la séparent de son voisin plus étroit,le Val di Biena. Au delà de ces pentes verdoyantes ondécouvre, plissées devant lhorizon, les hautes terres,arides et volcaniques, du pays dAsciano. La vallée de lArbia court du nord-est au mont Ropoli, le Monteacuto et dautres copines, labornent dans la direction de Sienne; de lautre côté, au-dessus du Monteselvoli, sélèvent comme une muraille lescrêtes escarpées du Mencia et du Poggiarone, en avantde Montapertaccio. Tout près du Monteselvoli, le ruis-seau de la Malena se déverse dans lArbia. En amont, lavallée est arrosée par ces deux cours deau, la Malenacoulant sous un rempart à pic, au pied du Mencia etdu Poggiarone ; mais, plus haut dans la vallée, lémi-nence bastionnée de Montaperti se dresse soudain entre ^ Repetti confond Montapertaccio avec Montaperti. Cf. Aquaroné, Dantein Siena, Città di Castollo, 1889, p. MOî^TAPERTI 83 les versants peu inclinés de la Malena et de TArbia. Près de Montaperti, le Val di Biena est relié à la valléede TArbia par une gorge qui sépare le Poggiarone deMontapertaccio ; mais ce nest pas par ce couloir que laBiena pénètre dans la vallée de TArbia; elle ne se jettepas non plus dans la Malena, comme lont répété, aprèsGarpellini \ tous les récits modernes italiens de labataille : elle coule droit vers le sud au delà du Poggia-rone et du Monteselvoli, pour rejoindre TArbia, seizekilomètres plus loin, à Lucignano dArbia, par une étroitecoupée volcanique. Immédiatement au-dessous du Monteselvoli, vers lenord-est et voisine de la vallée supérieure de la Biena,sétend la petite plaine de la Cortine, que séparent dela vallée de TArbia un terrain accidenté près du Monte-selvoli, puis les éperons du Mencia et du là que les Florentins dressèrent leurs tentes ; maislaile gauche de leur camp débordait sur le


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