Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . ant avec quelques détails les diverses conditions des per-sonnes au moyen âge. Le roi, qui tenait ses droits de la naissance et non de lélection, jouissaitdune autorité relativement absolue, cest-à-dire proportionnée à la puis-sance de son génie, à létendue de son domaine, au dévouement de sesvassaux. Investi dun pouvoir qui longtemps ressembla au commandement LES PERSONNES ET LES TERRES. i3 dun général darmée, il neut en principe dautres ministres que des offi-ciers auxquels il déléguait sommairement ses pouvoirs dans


Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . ant avec quelques détails les diverses conditions des per-sonnes au moyen âge. Le roi, qui tenait ses droits de la naissance et non de lélection, jouissaitdune autorité relativement absolue, cest-à-dire proportionnée à la puis-sance de son génie, à létendue de son domaine, au dévouement de sesvassaux. Investi dun pouvoir qui longtemps ressembla au commandement LES PERSONNES ET LES TERRES. i3 dun général darmée, il neut en principe dautres ministres que des offi-ciers auxquels il déléguait sommairement ses pouvoirs dans telle ou telleprovince : le même personnage décidant arbitrairement, au lieu et place duroi, sur toutes les questions administratives. Un seul magistrat figuraitofficiellement près du souverain : cétait le référendaire ou chancelier, quivérifiait, scellait et expédiait les ordonnances royales. Quelques grands officiers apparaissent cependant dès le septième siècle,qui sont particulièrement attachés à la personne ou à la maison du roi -, un. Fig. 14. — Colons travaillant à la terre (douzième siècle ), daprès une miniature dun manuscritdit de la Sainte-Chapelle, de la Bibliothèque impériale de Paris. comte du palais, pour lexamen et la direction des procès portés devant letrône ; un maire du palais, qui, à une certaine époque, séleva de ladminis-tration des biens royaux à la suprême puissance; un archichapelain prési-dant aux affaires ecclésiastiques; un cambrier, chargé du trésor du servicede la chambre, et un comte de létable, ou connétable, du service des écuries. Pour toutes les-affaires importantes, le roi consultait ordinairement lesgrands de son entourage; mais, comme dans les cinq ou six premiers sièclesde la monarchie la résidence royale navait aucune permanence, il est pro-bable que ce conseil dÉtat était composé en partie des officiers qui suivaientle roi, et en partie des seigneurs qui venaient le visiter


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