Le théatre de Voltaire . e nos mains ont formés,Toujours dun fouifle pur ne font pas animé nous endormons point fur la foi de leurs prêtres jAu pied du fan&uaire il eft fouvent des traîtres ,Qui nous aflervhTant fous un pouvoir facré ,Font parler les deftins, les font taire à leur gré.Voyez , examinez avec un foin extrêmePhiloclete , Phorbas ? & Jocafte elle-mê nous fions quà nous , voyons tout par nos yeux ,Ce font-là nos trépieds , nos oracles , nos Dieux. Œ dans le temple un cœur allez perHde ?Non , fi de ciel enfin de nos deftins décide ,On ne le verra point mettre e


Le théatre de Voltaire . e nos mains ont formés,Toujours dun fouifle pur ne font pas animé nous endormons point fur la foi de leurs prêtres jAu pied du fan&uaire il eft fouvent des traîtres ,Qui nous aflervhTant fous un pouvoir facré ,Font parler les deftins, les font taire à leur gré.Voyez , examinez avec un foin extrêmePhiloclete , Phorbas ? & Jocafte elle-mê nous fions quà nous , voyons tout par nos yeux ,Ce font-là nos trépieds , nos oracles , nos Dieux. Œ dans le temple un cœur allez perHde ?Non , fi de ciel enfin de nos deftins décide ,On ne le verra point mettre en dindignes mainsLe dépôt précieux du falut des Thé vais, je vais moi-même , accufant leur filence ^ TRAGEDIE. Par mes vœux redoublés fléchir leur inclé, fi pour me fervir tu montres quelque ardeur,De Phorbas que jattends cours hâter la létat déplorable où tu vois que nous fommes 9Je veux interroger & les Dieux & les hommes, Fin du fécond Acie. 27. Cij i8 (EDITE, ACTE II PREMIER E. J O C A S T E , E G I N O C A S T E. Or } VI, jattends Phlloctete,, Se je veux quen ces lieuxPour la dernière fois il parahTe à mes yeux. E G I N , vous favez , jufquà quelle infolenceLe peuple a de fes cris fait monter la Thébaiiis , que la mort aflîège à tout moment,Nattendent leur falut que de fon châ , femmes , enfans , que leur malheur accable sTous font intéreiïës à le trouver coupable ;Vous entendez dici leurs cris féditieux,Ils demandent fon fang de la part de nos Dieux*Pourrez-vous réfifter à tant de violence ?Pourrez-vous le fervir & prendre fa àéicnfe ? J O C A S T ! fi je la prendrai ? duilênt tous les ThébainsPorter jufques far moi leurs parricides mains ,Sous ces murs tous fumans duflâi-je être écrafée yJe ne trahirai point linnocence aceufé une jufte crainte occupe mes cœur de ce héros fut autrefois épris % TRAGEDIE. 29 On le f


Size: 1847px × 1353px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorcavagnasangiulianidigualdanaantonioconte18431913form