. Mémoires sur le siècle de Louis XIV et la régence; . , dj donner des audiences lemoins quelle pouvait, dy régenter au dedans, dy gouvernerlÉglise au dehors, dy lire et dy répondre des lettres, dygouverner des monastères de filles de toutes parts, dy recevoirdes as et des lettres despionnages, et de revenir à peu prèsjustement au temps que le roi passait chez elle. Devenue plusvieille et plus infirme en arrivant entre sept et huit heures dumatin à Saint-Cyr, elle sy mettait au lit pour se reposer, oufaire quelque remède. A Fontainebleau, elle avait une maison à la ville, où elleallait souvent
. Mémoires sur le siècle de Louis XIV et la régence; . , dj donner des audiences lemoins quelle pouvait, dy régenter au dedans, dy gouvernerlÉglise au dehors, dy lire et dy répondre des lettres, dygouverner des monastères de filles de toutes parts, dy recevoirdes as et des lettres despionnages, et de revenir à peu prèsjustement au temps que le roi passait chez elle. Devenue plusvieille et plus infirme en arrivant entre sept et huit heures dumatin à Saint-Cyr, elle sy mettait au lit pour se reposer, oufaire quelque remède. A Fontainebleau, elle avait une maison à la ville, où elleallait souvent pour y faire les mêmes choses quà Marly, elle sétait fait accommoder un petit appartement quiavait une fenêtre dans la chapelle. Elle en faisait souvent lemême usage que de Saint-Cyr ; mais cela sappelait le repos, etce repos était inaccessible, sans exception que de M™^ la duchessede Bourgogne. A Marly, à Trianon, à Fontainebleau, le roi allait chez elleles matins des jours quil ny avait point de conseil, et quelle. MADAME DE M A 1 N T E N 0 NET SA NIÈCE FRANÇOISE DAUBIGNÉPLUS TARD DUCHESSE DE NOAILLES Musée le Voi-sailI>s. PAR r E R D I N A N D lU. L li . ;AINT-sIMON — TOME III. i:{l MADAME DE MALNTENON nétait pas à Saint-Cyr ; à Fontainebleau, depuis la messejusquau dîner, quand le dîner nétait pas quelquefois au sortirde la messe pour aller courre le cerf ; et il y était une heure etdemie, et quelquefois davantage. A Trianon et à Marly, lavisite durait beaucoup moins, parce quen sortant de chez elleil sallait promener dans ses jardins. Ces visites étaient presquetoujours tête à tête, sans préjudice de celles de toutes les après-dînées, qui étaient rarement tête à tête que fort peu de temps,parce que les ministres y venaient chacun à son tour travailleravec le roi. vendredi, quil arrivait souvent quil ny en avaitpoint, cétaient les dames familières avec qui il jouait, ou unemusique ; ce qui se doubla et
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