. Le Jardin des plantes : description. r la cbMureen sentinelle pour avertir de lapproche de quelque danger. Lereste de la troupe est placé au dehors du jardin, à une distancemédioire les uns des autres, et forme ainsi une ligne (pii lientdepuis lendroit du pillage jusi|uà celui du rendez-vous. Toutélaiit ainsi disposé , les choak-kamas c(Mnmencenl le pillage, etJettent à ceux (pii .sont sur la cbilure les melons, les courges, les(lommes, les poires, etc., h mesure ipi ils les cueillent; ceux-ci lesjettent à ceux ipii sont au bas, el ainsi de suite, tout le long dela ligne, (pii, pour lordinai
. Le Jardin des plantes : description. r la cbMureen sentinelle pour avertir de lapproche de quelque danger. Lereste de la troupe est placé au dehors du jardin, à une distancemédioire les uns des autres, et forme ainsi une ligne (pii lientdepuis lendroit du pillage jusi|uà celui du rendez-vous. Toutélaiit ainsi disposé , les choak-kamas c(Mnmencenl le pillage, etJettent à ceux (pii .sont sur la cbilure les melons, les courges, les(lommes, les poires, etc., h mesure ipi ils les cueillent; ceux-ci lesjettent à ceux ipii sont au bas, el ainsi de suite, tout le long dela ligne, (pii, pour lordinaire, finit sur ipielipie montagne. Ilssont si adroits et ils ont la vue si |>rompte et si juste , ipie rare-ment ils laissent tomber ces fruits à lerre en se les jetant les un»aux autres . et tout cela se fait dans un profond silence cl avec 72 LES QUADRUMANES. beaucoup de promptitude. Lorsque les sentinelles aperçoiventquelquun, elles poussent un cri, et à ce signal toute la troupesenfuit avec une vitesse étonnante. ». Choak-kania et Toque. Les choak-kamas sont sociables et vivent en troupe, mais lors-quils se sont fixes dans une montaf^ne rocheuse (pii leur convient,ils ne tolèrent pas létablissement dune autre troupe dans lesenvirons, lis défendent même leur territoire contre les autresmammifères, et particulièrement contre les hommes. Sils aper-çoivent un de ces derniers, aussitôt lalarme sonne ; par de grandscris ils appellent leurs camarades, se ré, sencouragentmutuellement, et commencent lattaque. Ils jettent dabord àlennemi des branches darbre, des pierres, et tout ce qui leurtombe sous la main ; puis ils sapprochent, cherchant à le cernerde toutes parts et à lui couper la retraite. Les armes à feu seulesles effrayent, mais cependant leur courage intrépide les empêchede fuir jusquà ce quils aient vu plusieurs des leurs étendus surla place. Si leur malheureux antagoniste est sans fusil, ou silmanque de poudre, il est i)erdu ; les
Size: 1844px × 1354px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1850, booksubjectmammals, bookyear1851