. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES MEDJNILLA DE MADAGASCAR 105 tige, et si, comme cela arrive, celle-ci porte à ce Diveau des fleurs, il semble que ces fleurs sont portées par les tubercules. Daus d'autres cas encore, la racine tubérisée présente plusieurs renflements successifs et distincts, bien séparés les uns des autres par des parties rétrécies. Les quelques tubercules de M. prostrata que nous avons vus étaient tous semblables et constitués par des renflements fusi- formes de la partie moyenne de certaines racines, comme dans \eM. tubérosa. Les racines de M.


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES MEDJNILLA DE MADAGASCAR 105 tige, et si, comme cela arrive, celle-ci porte à ce Diveau des fleurs, il semble que ces fleurs sont portées par les tubercules. Daus d'autres cas encore, la racine tubérisée présente plusieurs renflements successifs et distincts, bien séparés les uns des autres par des parties rétrécies. Les quelques tubercules de M. prostrata que nous avons vus étaient tous semblables et constitués par des renflements fusi- formes de la partie moyenne de certaines racines, comme dans \eM. tubérosa. Les racines de M. rubrïnervis paraissent avoir une tendance à se tubéiïser dès leur base d'insertion sur le rhizome auquel. Fig. 14. — Racines tubérisées de M. rubrinervis, insérées sur le rhizome. elles sont dès lors rattachées par une sorte de pédicule parfois très court. Aussi ces tubercules sont-ils tantôt fusiformes, tantôt cylindro-coniques (fig. 14). Nous eu avons étudié un dé ce dernier type, mesurant 7 centimètres de longueur et une épaisseur moyenne d'un centimètre environ. Dans les trois espèces, ces tubercules sont garnis de radicelles, tout comme les racines normales. Le mode de tubérisation des racines est aussi le même chez les trois Medinilla. Il peut être étudié soit sur des tubercules à différents états de développement, soit en pratiquant des coupes aux divers niveaux d'une même racine tubérisée. Remar- quons tout d'abord que les racines normales sont pourvues de leur structure secondaire complète dans la plus grande partie de leur longueur, c'est-à-dire qu elles offrent un périderme super- ficiel et un anneau libéro-ligneux secondaire enveloppant une moelle très étroite, entièrement sclérifiée, où il est impossible de reconnaître les faisceaux ligneux primaires. Dès lors, en com- parant les tubercules à ces racines grêles normales, on note les faitssuivants. D'abord le périderme a partout mêmes caractères; l'ass


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