. Gérard Terborch . e dêtre vrai,de ne pas quitter ce qui lentoure immédiatement ;aussi naperçoit-il la réalisation de ses dessins fan-tastiques quà travers les modèles humains les pluscommuns, ceux quil coudoie, sans aucun souci deps5rchologie. Il est peintre, avant tout, par nécessitéde race. Sa peinture est exacte et fidèle jusquedans ses écarts de pensée les plus fougueux. Sesplus frappants portraits hollandais se trouventdisséminés dans ses œuvres Imaginatives où lonsattend le moins aies rencontrer. Rembrandt, entretous, aimait « ce qui ressemble ». En Terborch, le peintre de portraits na
. Gérard Terborch . e dêtre vrai,de ne pas quitter ce qui lentoure immédiatement ;aussi naperçoit-il la réalisation de ses dessins fan-tastiques quà travers les modèles humains les pluscommuns, ceux quil coudoie, sans aucun souci deps5rchologie. Il est peintre, avant tout, par nécessitéde race. Sa peinture est exacte et fidèle jusquedans ses écarts de pensée les plus fougueux. Sesplus frappants portraits hollandais se trouventdisséminés dans ses œuvres Imaginatives où lonsattend le moins aies rencontrer. Rembrandt, entretous, aimait « ce qui ressemble ». En Terborch, le peintre de portraits napparaîtpas entouré de cette fulgurance de personnalité se cache dans chacune de sesœuvres ; mais elle apparaît dans la valeur de len-semble. Doù vient que ses portraits ne jouissentpas généralement de la gloire quils méritent ?Bùrger, il est vrai, ne craint pas de mettre lesportraits de Terborch sur le même pied que ceux deRembrandt. Mais le portraitiste ne brillerait pas,. LA LETTKl;liuckinjjhiuu Palace, Londres — 85 — aux yeux des amateurs dart, sil sétait limité à sesseuls portraits. Or, cest justement par sa qualitéde portraitiste surprenant, que Terborch sélève au-dessus de la plupart des petits maîtres de sonécole, et quil se rapproche des grands maîtres dela peinture. Etudier les portraits de Terborch, cest re-prendre et ramener en un faisceau puissant tous lesthèmes de ses œuvres dimagination. Terborchappartient à cette élite de peintres éminents, dontnous parlions tantôt, de qui les portraits résumentet semblent faire revivre, en pleine lucidité, lesgrands moments de génie éparpillés dans leurœuvre. Les mêmes notes profondes, aux multipleschatoyances, que lon a pu admirer entre ces deuxextrêmes sonores, la Co7isultation et le Concert,vibrent ici, plus nettement formulées, tirées decordes nouvelles. On aperçoit plus clairement desharmonies que les autres compositions semblaientvouloir tenir secr
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