. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 316 GUI [guigne bla] Cerisier. Grosse Guigne Description du fpiiit. â Comment attaché : par deux, quelquefois, mais par un le plus ordinairement. â Grosseur : volumineuse. â Forme : en cÅur, à sillon presque nul. â Pédoncule : de force et longueur moyennes, inséré dans une assez vaste cavité. â Point pistillaire : saillant. â Peau : jaune blanchâtre, souvent quelque peu nuancée, à bonne exposition sol
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 316 GUI [guigne bla] Cerisier. Grosse Guigne Description du fpiiit. â Comment attaché : par deux, quelquefois, mais par un le plus ordinairement. â Grosseur : volumineuse. â Forme : en cÅur, à sillon presque nul. â Pédoncule : de force et longueur moyennes, inséré dans une assez vaste cavité. â Point pistillaire : saillant. â Peau : jaune blanchâtre, souvent quelque peu nuancée, à bonne exposition solaire, de rose ou de carmin. â Chair: blanchâtre, tendre et fine. â Eau : suffisante, incolore, légèrement acidulé et plus ou moins sucrée. â Noyau : gros, ovoïde, ayant les joues renflées et l'arête dorsale prononcée. Maturité. â Derniers jours de juin. Qualité. â Deuxième. Historique. â La Grosse Guigne Blanche, variété d'origine française, est connue chez nous depuis la fin du xvi" siècle et me paraît de provenance mancelle. Dès 1667 Merlet disait effectivement : « Les plus belles Guignes Blanches viennent du pays du Mayne, où l'on en fait sécher au four et aussi mettre par bouquets. » [L'Abrégé des bons fruits, p. 25.) Ce passage suffit pour montrer qu'alors elle était assez ancienne, déjà , dans celte province, et ne dut pas y de- meurer longtemps localisée, puisqu'on 1628 le Lectier la cultivait à Orléans, et la Quintinye à Versailles en 16S0, dans les jardins de Louis XIV. Mais ce dernier arboriculteur n'aida guère à la propager : « Peut-être â écrivit-il â me résoudrois-je de planter une couple de Guignes Blanches rougeâtres, si j'avois jusqu'à quatre douzaines de Cerisiers à planter; on ne passe guères ce nombre-là , à moins que d'avoir dessein d'en élever pour en vendre. » [Instructions pour les jardins fruitie
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