. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . rait le Thiès-Kayes, sans être absolumentnulle, puisque déjà les indigènes sapprovisionnent en partie àKayes et un peu même à Bakel, ne saurait être (pie tout à fait loin-laine, insuffisante en tous cas pour permettre la mise en valeur dece pays. Au contraire, le Thiès-Talary, dont le tracé atteint laFalémé à 100 kilomètres plus au sud, comprendrait dans sa zone — 83 - dinfluence plus ou moins directe les diverses provinces qui formentle cercle <ln Kédougou : la distance moy
. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . rait le Thiès-Kayes, sans être absolumentnulle, puisque déjà les indigènes sapprovisionnent en partie àKayes et un peu même à Bakel, ne saurait être (pie tout à fait loin-laine, insuffisante en tous cas pour permettre la mise en valeur dece pays. Au contraire, le Thiès-Talary, dont le tracé atteint laFalémé à 100 kilomètres plus au sud, comprendrait dans sa zone — 83 - dinfluence plus ou moins directe les diverses provinces qui formentle cercle <ln Kédougou : la distance moyenne qui sépare le Sira-iiKina, le Bélédougou et le Badon du tracé du chemin de fer nestpas supérieure à une soixantaine de kilomètres ; le Bafé-Satadou-eou, le Dentilia et le Niocolo sont, il est vrai, à une distance O 7 7 presque double, mais les indigènes ne sauraient cependant songerà sapprovisionner ailleurs quaux stations de la voie ferrée. Enfin,en dehors même du cercle de Kédougou, laction du chemin de ferpourra se faire sentir, à un degré moindre, dans les provinces du. Déménagement dune paillotte indigène. Sabé et du Sangala, bien moins éloignées du tract quelles ne lesont des comptoirs de la cote de Guinée. Sans être absolument endehors de la zone dinfluence possible du Thiès-Talary, les provincesdu Coniagui, du Bassari, du Damentan et du Tenda continuerontsans doute à commercer avec les escales de la Gambie. Populations. Caractère et ;i/>/i/u<ls des /-;u-s. La Haute-Gambie <-sf presque exclusivement habitée par les Malinkés, mais parmi ceux-ci. certaines peuplades diffèrent de - 84 - croyaiïce et même de dialecte. La masse de la population est féti-chiste et Ton trouve dans larrière-pays des peuplades particulière-ment arriérées, tels les Malinkés du Niocolo-Soni, les Bassaris, lesConiaguis. Ces tribus ont chacune leur dialecte, plus ou moinsdifférent de la Langue malinkée, el cependant les traits
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