. Les Français peints par eux-mêmes . a enfanta plus tard lopéra-comique, lequel, àson tour, donna naissance au vaudeville; et chaque théâ-tre chantant recruta ses choristes parmi les chantres deparoisse. LOpéra, métropole dramatique, prend ses voix lesplus sonores dans le chœur de la cathédrale; Saint-Rochet Saint-Eustache desservent lOpéra-Comique, succur-sale de lAcadémie royale de musique, Sainl-Etienne-du Mont et Saint-Jacques-du-lIaut-Pas alimentent le Vau-deville : cest la petite Eglise. Comme on le voit, les choristes sont le dernier lienqui rattache encore la comédie sacrée à la coméd
. Les Français peints par eux-mêmes . a enfanta plus tard lopéra-comique, lequel, àson tour, donna naissance au vaudeville; et chaque théâ-tre chantant recruta ses choristes parmi les chantres deparoisse. LOpéra, métropole dramatique, prend ses voix lesplus sonores dans le chœur de la cathédrale; Saint-Rochet Saint-Eustache desservent lOpéra-Comique, succur-sale de lAcadémie royale de musique, Sainl-Etienne-du Mont et Saint-Jacques-du-lIaut-Pas alimentent le Vau-deville : cest la petite Eglise. Comme on le voit, les choristes sont le dernier lienqui rattache encore la comédie sacrée à la comédie pro-fane. Cest par le choriste quun directeur de spectacleest quelquefois en rapports dégards et de pensées avecle curé de sa paroisse; lun et lautre sont forcés de sen-Iraider pour la mise en scène de la cérémonie religieuseou pour lordre et la marche du spectacle. Dans les théâ-tres chantants, par exemple, on se garde bien de fairerépéter les chœurs les jours de grands offices : cest un LE FIGURANT. 179. hommage à rendre à leur piété; ils sacrifleraient Baal auvrai Dieu. Les alliées prétendent que cest parce que la-mende infligée par le curé est plus forte que celle du di-recteur; nen croyez rien ; cest quils aiment mieux en-tonner un Kyrie quun air à boire, et un De frofundisquun ensemble dopéra-comique. Un dirccleur de lOpéra composa un jour de Noël unspectacle trop long pour la circonstance. Lheure de lof-fice divin allait sonner, et tous les chantres de Notre-Dame étaient encore habillés eu diables plus ou moinshideux; comme de vrais dénions, ils juraient contre ledirecteur, le régisseur et toutes les autorités de dépouiller des maillots rouges et verts qui les recou-vraient, sarracher les griffes, se débarbouiller, au moinsen partie, se vêlir ensuite en simple bourgeois ; tout celanétait pas laffaire dun lamende sacrée étaitau Dun autre coté, la nuil était noire; le froidglacial, les r
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