La Lecture . Cû?zJ/iirn/i^uy. piètements quelle jugeait, à tort ou à raison, dangereux pourson avenir et sa prospérité. Elle adressa donc ses doléances auroi, qui voulut en personne être juge du différend et entendre leplaidoyer de lun et de lautre théâtre. Baron fut chargé de sou-tenir la plainte de la Comédie-Française, Dominique de présenterla défense de la Comédie-Italienne. En sa qualité de plaignant,Baron parla le premier, faisant valoir toutes les raisons qui jus-tifiaient selon lui la réclamation quil était chargé de formulerafin dempêcher les acteurs italiens demployer la langue fran-


La Lecture . Cû?zJ/iirn/i^uy. piètements quelle jugeait, à tort ou à raison, dangereux pourson avenir et sa prospérité. Elle adressa donc ses doléances auroi, qui voulut en personne être juge du différend et entendre leplaidoyer de lun et de lautre théâtre. Baron fut chargé de sou-tenir la plainte de la Comédie-Française, Dominique de présenterla défense de la Comédie-Italienne. En sa qualité de plaignant,Baron parla le premier, faisant valoir toutes les raisons qui jus-tifiaient selon lui la réclamation quil était chargé de formulerafin dempêcher les acteurs italiens demployer la langue fran-çaise. Quand il eut fini, et que le roi eut donné la parole à Domi-nique pour sa défense, celui-ci, sans paraître songer à mal,sécria tout dabord : « Sire, comment parlerai-je? — Parlecomme tu voudras, lui répond le roi. — Il ne men faut pasdavantage réplique aussitôt Dominique ; jai gagné mon pro-cès. » Louis XIV sourit de la finesse de lItalien, et reprit : « Mafoi, ce qui est dit est


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