L'amant bourru : comédie en trois actes et en vers libres; représentée par les comédiens Français ordinaires du Roi, le mercredi 14 août 1777Dédiée a la Reine . heureux prefîentimens. LA COMTESSE. Permettez quici je demeure. Allez , ne perdez point de ; Je faurai mon fort dans une heure,{^A la Marquife. )Allez-:vous au Palais ? LA MARQUISE; ^Non, je refte avec vous»Je fuis femme , fans doute, & des plus curieufes,îaime à pouvoir porter des nouvelles heureuses.,. Mais je vous immole rnes goûts. LA COMTESSE. Je vo^us, en Je vais écrireA ce fou qui, dans fon délire-,


L'amant bourru : comédie en trois actes et en vers libres; représentée par les comédiens Français ordinaires du Roi, le mercredi 14 août 1777Dédiée a la Reine . heureux prefîentimens. LA COMTESSE. Permettez quici je demeure. Allez , ne perdez point de ; Je faurai mon fort dans une heure,{^A la Marquife. )Allez-:vous au Palais ? LA MARQUISE; ^Non, je refte avec vous»Je fuis femme , fans doute, & des plus curieufes,îaime à pouvoir porter des nouvelles heureuses.,. Mais je vous immole rnes goûts. LA COMTESSE. Je vo^us, en Je vais écrireA ce fou qui, dans fon délire-,Sobfline à refafer fon bien ;Qui veut plaider ,.quci q^aon puifle lui dire-jL Ou sunir avec moi dun éternel lien. Oui, je vais profiter du tems de votre, abfence , Sil daigne maccorder un moment dentretien. Pour le difluader de fon extravagance. ( A Montahis. ) De la fortune, hélas ! je nexige plus rien ;. Je partage la tienne , & le Ciel équitable Va taflurer un bien qui fuffit à tous deux. Si dune tendre Amante il-écoute les vœuXj^Lévénement te fera favorable ; Le triomphe tattend, & nous fommes heureux. Fin du fécond ABe^^. ACTE lïl» SCENE PREMIERE. LA COMTESSE , ST - MAIN. l.,/ UI, Madame , àrinftant il doit ici te rendre. Votre billet Ta , dit-il, enchanté.Il neft plus en colère , il me la répété , Madame , en me forçant de prendreDes gages évidens de généroilté. LA COMTESSE. Retirez-vous, laîtentire. SCENE IL LA COMTES SE, feule. X O u R la dernière fois parlons à dEftelan ; Cefl: la Marquife qui lirrita»En le contrariant elle aigrit, elle excite %^^-^ Y2 LAMANT BOURRU, Un cœur né vif, & dailleurs excellent,.Seule fur fon efprit j^aurai bien plus dempire ,Il ne pourra me ré douceur feule peut féduireUn caraSère ardent, prompt à fe révolter. Il ignore que lhymenéeDoit avec Montalais unir ma deflinée ,Il me croit libre ; eh bien , prolongeons fon erreufi. Sil faut quun jour la vérité


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