. Jean qui grogne et Jean qui rit . out ceque vous voulez. KERSAC. Cest-il bien vrai, ça? Alors! sac à papier!...jai peur. Parole, jai peur! HÉLÈNE. Quest-ce donc, mon Dieu? Est-ce monpetit KERSAC. Il ne sagit pas de petit Jean! Brave garçon, cetenfant! jen suis fou;... mais il ne sagit pas de ça;il sagit de vous. HÉLÈNE. Mais parlez donc, monsieur, vous me faites unepeur ! KERSAC. Hélène, Hélène, vous ne devinez pas? »Et comme Hélène le regardait avec de grandsyeux étonnés, Kersac la saisit dans ses bras, man-qua létouffer, et dit enfin : « Je veux que vous soyez ma femme ! »P


. Jean qui grogne et Jean qui rit . out ceque vous voulez. KERSAC. Cest-il bien vrai, ça? Alors! sac à papier!...jai peur. Parole, jai peur! HÉLÈNE. Quest-ce donc, mon Dieu? Est-ce monpetit KERSAC. Il ne sagit pas de petit Jean! Brave garçon, cetenfant! jen suis fou;... mais il ne sagit pas de ça;il sagit de vous. HÉLÈNE. Mais parlez donc, monsieur, vous me faites unepeur ! KERSAC. Hélène, Hélène, vous ne devinez pas? »Et comme Hélène le regardait avec de grandsyeux étonnés, Kersac la saisit dans ses bras, man-qua létouffer, et dit enfin : « Je veux que vous soyez ma femme ! »Puis il la lâcha si subitement, quelle alla tombersur un banc qui se trouvait derrière elle. La surprise et la chute la rendirent immobile!Kersac crut lavoir blessée sérieusement. ET JEAN QUI RIT 437 tf Animal que je suis! sécria-t-il. Hélène, ma pauvre Hélène! vous êtes blessée? souffrez-vous? HÉLÈNE. Je ne suis pas blessée, monsieur; je ne souffrepas. Mais je suis si étonnée, que je ne comprends. Kersac la saisit dans ses bras et manqua letoulTer. pas; je ne sais pas du tout c(^ que vous voulez dire. KERSAC. Parbleu! ce nest pourtant pas difficile à com-prendre. Vous êtes une brave, excellente femmeactive, propre, au fait de louvrage dune ferme. Jesuis garçon, je mennuie dêtre garçon, et je veux 438 JEAN QUI GROGNE VOUS épouser. Parbleu! cest pourtant bien simpleet bien naturel. Et je vous dis : Voulez-vous, ouiou non? Si vous dites oui, vous me rendrez biencontent ; vous me payerez de tout ce que vous pré-tendez me devoir. Si vous dites non, vous êtes uneingrate, un mauvais cœur; vous me donnez du cha-grin en récompense de ce que jai fait pour , Hélène, répondez, au lieu de me regarderdun air effaré, comme si je venais vous égorger. HÉLÈNE. Monsieur Kersac, est-il possible que vous ayezcette idée? KERSAC. Il ne sagit pas de ça. Oui ou non? HÉLÈNE. Oui, mille fois oui, monsieur. Pouvez-vous dou-ter du bonheur


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