Revue de l'art chrétien . hédrale deReims, à titre de comparaison, non pas en raisondanalogies avec les précédentes, mais au con-traire parce que « sa sculpture est celle qui paraîtdifférer le plus de la sculpture de la région primi-tive du gothique. LA FLORE DE LA CATHÉDRALE DE SOIS-SONS ET DE SAINT-JEAN-DES-VIGNES, parB. Lambin. Soissons, Michaux, 1S98. M. Lambin a envoyé à la Société archéolo-gique de Soissons quelques pages de ses notesflorales et fleuries, sur les deux églises gothiquesde cette ville. Donnons, en extraits, un modèlede cette nouvelle branche de larchéologieartistique créée
Revue de l'art chrétien . hédrale deReims, à titre de comparaison, non pas en raisondanalogies avec les précédentes, mais au con-traire parce que « sa sculpture est celle qui paraîtdifférer le plus de la sculpture de la région primi-tive du gothique. LA FLORE DE LA CATHÉDRALE DE SOIS-SONS ET DE SAINT-JEAN-DES-VIGNES, parB. Lambin. Soissons, Michaux, 1S98. M. Lambin a envoyé à la Société archéolo-gique de Soissons quelques pages de ses notesflorales et fleuries, sur les deux églises gothiquesde cette ville. Donnons, en extraits, un modèlede cette nouvelle branche de larchéologieartistique créée par M. Lambin ; il sagit de lafaçade de Saint-Jean-des-Vignes : « Cette façade est divisée dans toute sa lar-geur par trois grandes frises. La première estplacée au-dessus des portes et file derrière lesfrontons ; la deuxième est posée sous limmensecercle qui enfermait la rose, et la troisième setrouve au-dessus de ce cercle, à la naissance desclochers. La première est formée de chclidoine. !l!.l:|lll!l!!l::.;.iii:,;!i;,:.,.^;; .?•• iJ Fragment dune frise de la façade de Saint-Jean des élidoine. mêlée de quelques feuilles de vigne ; la ènieest faite de trèfle, de chélidoine également mêléede vigne, et la troisième présente du trèfle quia le caractère des frises précédentes, ^ de petitsfeuillages en forme de palme, et quelques motifsde fantaisie avec des tètes danimaux et des feuil- 4o8 3Rct)uc lie r^rt djrctieu» les de chardon largement découpées, le tout in-diquant le XVe ou le XVI« siècle. « Sous la rose existe une galerie à jour. Surles chapiteaux de ses petites colonnettes on voitde la renoncule, du chêne et du trèfle.
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