Œuvres de mGresset .. . 33 VERS AD RESSÉS A MONSEIGNEUR LÉVÈQUE DE LUC ON. Vous dont lefprit hcrcd taire ,Et par les grâces même ornf , Aux talcns dun illuftre pece Joint lagrément de Sevigne; Vous dont le tendre caradere Sait unir par daimables nœuds A lavantage dêtre heureux Le plaifir délicat den faire ; Mortel plus charmant que les Dieux , Dune Mufe reffufcitée ,De vos foins généreux,de vousm^me enchanté qui na point encor parc lautel des Grands , ReceveT. le premier encens. Protéger Euterpe & Minerve ,Parmi les noms fameux que Clio nous confervc Ses faftes en comptent plus dun ; 34 Ve
Œuvres de mGresset .. . 33 VERS AD RESSÉS A MONSEIGNEUR LÉVÈQUE DE LUC ON. Vous dont lefprit hcrcd taire ,Et par les grâces même ornf , Aux talcns dun illuftre pece Joint lagrément de Sevigne; Vous dont le tendre caradere Sait unir par daimables nœuds A lavantage dêtre heureux Le plaifir délicat den faire ; Mortel plus charmant que les Dieux , Dune Mufe reffufcitée ,De vos foins généreux,de vousm^me enchanté qui na point encor parc lautel des Grands , ReceveT. le premier encens. Protéger Euterpe & Minerve ,Parmi les noms fameux que Clio nous confervc Ses faftes en comptent plus dun ; 34 Vers. Mais être au bord de lHypocrene ,Aiîîs entre les Rois amis de Melpomene ,Et les tendres Auteurs des accens les plus doux , Horace à la fois & Mécène ,Cet accord nctoit dû quaux rives de la Seine » Et lcloge commence à 31 ADIEUX AUX JÉ MonJieurrAbbé MARQUET, JLiA prophétie eft accomplie , Cher Abbé, le reviens à toi , La rr.étamorphofe eft finie. Et mes jours enfin font à , tu le fais, dun âge où lon signore , Porté du berceau fur lAutel , Je mentendois à peine encoreQuand jy vins bégayer lcngagemen: goûts font nos dcftins, laftrc de ma naif»fance Fut paifibîc Liberté ;Pouvois-jc en fuir lattraii > Né pour lindépcn* dancc ,Devois-je plus long-temps fouffrir la violence Dune lente captivité ?Cen eft fait ; à mon for: ma raifon me ramené :Aîais , ami, favoûrai-)e un tendre fentimcncQue ton coeur généreux reconnoîtra fans peine ?Oui, même en la brifant, jai regretté ma chaî je ne me fuis vu libre quen foupirant :Je dois tous mes regrets aux Sagçs que je perds avec douleur lentretien vetueux iEt û dans leurs foycrj déformais je nhaûjre , 36 Adieux aux Jésuites. Mon cœur me (urvic auprès deux ,Car ne les crois pas t
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