L'Invasion de la mer . ait quune pensée toute différente lui traversaitlesprit. Il se borna à répondre : « Cest là lidée qui vous est venue, Vasquez?.. — Oui, Davis, je ne pense pas quelle soit mauvaise. Certes,les détonations seraient entendues au fond de la Ellesrévéleraient notre présence sur cette partie de lî Les ban-dits se mettraient à notre Us nous découvriraientpeut-ê et cela nous coûterait la vie!.. Mais combien de viesaurions-nous sauvées en échange des nôtres, et enfin nous au-rions fait notre devoir! — Il existe peut-être une autre manière de faire


L'Invasion de la mer . ait quune pensée toute différente lui traversaitlesprit. Il se borna à répondre : « Cest là lidée qui vous est venue, Vasquez?.. — Oui, Davis, je ne pense pas quelle soit mauvaise. Certes,les détonations seraient entendues au fond de la Ellesrévéleraient notre présence sur cette partie de lî Les ban-dits se mettraient à notre Us nous découvriraientpeut-ê et cela nous coûterait la vie!.. Mais combien de viesaurions-nous sauvées en échange des nôtres, et enfin nous au-rions fait notre devoir! — Il existe peut-être une autre manière de faire notre devoir! »murmura John Davis, sans sexpliquer davantage. Cependant, ilne fit plus dobjections, et, conformément à lavis de Vasquez, lacaronade fut traînée jusquà la grotte; puis, on y transportalaffût, les boulets et la caisse de poudre. Ce travail fut trèspénible et exigea un temps très long. Lorsque Vasquez et JohnDavis rentrèrent pour déjeuner, la hauteur du soleil au-dessus. « voici qui vous appartient. » (Page 144.) LE PHASE DU BOUT DU MONDE. 145 LES PILLEURS DEPAVES. de lhorizon indiquait quil devait être environ dix heures. Or, à peine étaient-ils hors de vue, que Kongre, Oarcante et lecharpentier Vargas tournaient langle de la falaise. La cha-loupe aurait eu trop à faire contre le vent et la marée qui com-mençait à monter dans la baie. Ils avaient fait la route à pied,par le rivage. Cette fois ce nétait pas pour piller. Observer létat du ciel et létat de la mer, depuis lembellie dumatin, voilà ce qui les avait décidés à venir, ainsi que lavait pres-senti Vasquez. Assurément, ils reconnaîtraient que le Carcantrcourait de grands dangers à vouloir sortir de la baie, et quilne pourrait lutter contre les grosses lames déferlant du dêtre clans le détroit, où, pour gagner vers louest, iltrouverait du vent arrière, il lui faudrait doubler le cap SanJuan, et il risquerait de faire côte, ou tout au mo


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