La Chartreuse de Pavie . njolivée de tresses et dorne-ments, semblent saillir avec leur entablement et leur lu-nette qui ressaute sur la surface du mur; des festons vertsqui pendent des deux côtés, rendent lillusion optique pluscomplète. Encadrée par cette belle composition architec-tonique, se dresse, isolée sur un fond dazur, la figure duChrist en tunique rose, dont la plastique est clairementdéterminée par un trait net et incisif. Le nom de Bramantino a été prononcé à propos decette fresque, ce qui indique en quelque sorte quil nestpas étranger à cet art monumental qui remonte Ã


La Chartreuse de Pavie . njolivée de tresses et dorne-ments, semblent saillir avec leur entablement et leur lu-nette qui ressaute sur la surface du mur; des festons vertsqui pendent des deux côtés, rendent lillusion optique pluscomplète. Encadrée par cette belle composition architec-tonique, se dresse, isolée sur un fond dazur, la figure duChrist en tunique rose, dont la plastique est clairementdéterminée par un trait net et incisif. Le nom de Bramantino a été prononcé à propos decette fresque, ce qui indique en quelque sorte quil nestpas étranger à cet art monumental qui remonte à Man-tegna dont Bramante même sinspira. Cest dire que lon nepeut faire aucune attribution dune façon sure et convain-cante pour lÅuvre remarquable que nous sommes en traindexaminer. 11 est probable toutefois quelle a été tracéepar la même main qui peignit les belles figures de Saintsqui ornent le transept et qui, comme le Christ, furent exé-cutées pendant les toutes dernières années du XVe siècle. Table 20. CRISTOFORO SOLARIO (n. à Aligera (?) XV. siècle - m. à Miian 1527): Le tombeau de Ludovic le More et de Béa-trix dEsté. Ludovic le More avait désiré être enseveli avec sa femme,Béatrix dEsté, dans cette église des Grâces (à Milan) que,daprès ses ordres, Bramante surmonta dune coupole etprès de laquelle Léonard peignit la Cène. Ainsi les mêmeslieux auraient abrité dans une union idéale et éternellela dépouille du Mécène et les Åuvres remarquables desdeux plus grands artistes qui aient illustré la périodeagitée de sa domination. Mais le sort tragique de Ludovic voulut quil mourut encaptivité au château de Loches (27 mai 1510), et son désirne put être exaucé, mais les deux statues tombales quilavait commandées à Christophe Solari, surnommé !e Gobbo(bossu), après la mort de Béatrix (2 janvier 1497) et queOldrado Lamp


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