Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . fcau poids de lautre; lame pefe en quel-que forte les idées, lorfque nous lescomparons pour favoir dans quels rap-ports elles font entrelles. Par-là vous voyez que le mot pen-fer a eu deux acceptions. Dans lapremière, qui cft celle de pefer, ilseft dit du corps, Se il étoit pris aupropre : dans la féconde, qui cft celleque nous lui donnons aujourdhui, ila été tranfporté à lame, &; il fe prencji çâ LEÇONS au figuré ,ou, comme on dit encore,métaphorique
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . fcau poids de lautre; lame pefe en quel-que forte les idées, lorfque nous lescomparons pour favoir dans quels rap-ports elles font entrelles. Par-là vous voyez que le mot pen-fer a eu deux acceptions. Dans lapremière, qui cft celle de pefer, ilseft dit du corps, Se il étoit pris aupropre : dans la féconde, qui cft celleque nous lui donnons aujourdhui, ila été tranfporté à lame, &; il fe prencji çâ LEÇONS au figuré ,ou, comme on dit encore,métaphoriquement. Les Latins expri-moient la penfée par une autre méta-phore. Us fe fervoient dun mot, quilignifie rajfembler , mettre enfemble;parce quen effet les opérations de len-tendement & de la volonté deman-dent que Tarne raflemble des idées. Cet article cft un peu plus diffi-cile que le premier : jen je me borne à faire obfer-ver à un enfant ce quil fait continuel-lement. Le grand point eft de lui fairecomprendre ce que c cft que latten-tion; cardes quil le comprendra, toutle refte fera ARTI- PRELIMINAIRES, p? ? .ggfea=S^ggfr ARTICLE III. Des habitudes. L iE mot agir fe dit du corps & derame. Or que fait le corps , quand ilagit? Il fe meut. Le mouvement efldonc la£tion du corps, &c autant ondiftingue de mouvements dans le corps,autant on diftingue dadtions diffè-re ntes. Parmi les a&ions , les unes fontnaturelles, parce quelles fe font parune fuite de notre conformation, defans être dirigées par notre volonté»Tels font les mouvements qui font leprincipe de la vie. Dautres actions du corps fe fontlom. L g 1ECONS parce que nous les voulons faire, par-ce que nous dirigeons nous-mêmesnos mouvements. Vous vous prome-nez j parce que vous voulez vous pro-mener. Ces actions le nomment vo-lontaires. Lorfquon fait fouvent faire au corpsles mêmes a&ions, il arrive enfin quilles fait avec tant de facilité, que noushavons plus befoin d
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