. Le Monde moderne. bre de commerce. Lellectif de ces deux groupes déta-blissements varie entre 11800 et12 300 élèves. Il est dix fois supérieurà lelléclif des élèves recevant en Franceune culture analogue. Quelques établissements sont munici-paux. A Munich, lEcole supérieure com-merciale est municipale. Elle compte2Ô0 élèves et reçoit de la ville une sub-vention de 2500(1 marks. A Nuremberg, on a ajouté aux coursde VEcole supérieure commerciale descours préparatoires où sont reçus lesenfants de neuf à douze ans. Cet éta-blissement instruit 1,50 é!è\es, dont 275fréquentent les cours secondaire
. Le Monde moderne. bre de commerce. Lellectif de ces deux groupes déta-blissements varie entre 11800 et12 300 élèves. Il est dix fois supérieurà lelléclif des élèves recevant en Franceune culture analogue. Quelques établissements sont munici-paux. A Munich, lEcole supérieure com-merciale est municipale. Elle compte2Ô0 élèves et reçoit de la ville une sub-vention de 2500(1 marks. A Nuremberg, on a ajouté aux coursde VEcole supérieure commerciale descours préparatoires où sont reçus lesenfants de neuf à douze ans. Cet éta-blissement instruit 1,50 é!è\es, dont 275fréquentent les cours secondaires et su-périeurs et 175 les classes élémentaires. A Leipzig, VInsliluI puitlic de com-merce a été créé par lantique corpo-ration des marchands, qui remonteau XIV siècle. LEtat saxon lui alloueune subvention de 4 500 marks seule-ment, la cor]ioration layant largementdoté. Cest de là quest parti le graïul mou-vement denseignement supérieur com- I, KN s Kl cm: M i; NT ,. illill; fis!iplO|u||ji4J| •>^»2^is5P^^- fl« 1:1; Isfli ,1! iIlE DE linstitut I) f: lOMMERCE A LEIPZIG mercial, dû à un Français : David Au-fçuste Schiebe, né à Strasbourg: en 1779et mort dans cette ville en 1851. Schiebe dirigea lInstitut de 1835à 1850 et les élèves quil forma conqui-rent rapidement un grand prestige àlétablissement dans toute comptable et ancien négociant,D. A. Schiebe, dont les premiers ou-vrages, écrits sous la Restauration enfrançais, furent dédaignés en France,enseignait non une science commercialemorte et abstraite, mais bien ce quilavait expérimenté au cours de sa labo-rieuse carrière de commerçant. Son successeur, Steinhaus, fut égale-ment un homme qui pratiqua longtempsle négoce avant den enseigner les ès avoir commercé à Breslau , àVienne, à Tampico ; voyagé en France,en Angleterre, en Amérique et auxIndes, puis terminé sa carrière de négo-ciant à Riga, il imprima, comme di
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