. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. t grossière, tant félonne,Tant cruelle et tant barbare, Qui peust quelque jourVeoir vostre beauté si rare, Où niche lamour, Qui ne sentît en son ameNe sçay quelle chaude flame,Ne sçay quelle douce glace, Naistre dun désirQui le rechauffe et renglace Dun nouveau plaisir, Et dont la poictrine ardante,Grosse dune ardeur mordante,Ne face par tout entendre Ses souspirs légers,Forts assez pour piteux rendre Les lyons plus fiers, ONZIEME NUIT Et, impatient, nimploreEt dieux et hommes encore,Les astres, les deux, la terre, Et la mer aussi,Pour tro


. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. t grossière, tant félonne,Tant cruelle et tant barbare, Qui peust quelque jourVeoir vostre beauté si rare, Où niche lamour, Qui ne sentît en son ameNe sçay quelle chaude flame,Ne sçay quelle douce glace, Naistre dun désirQui le rechauffe et renglace Dun nouveau plaisir, Et dont la poictrine ardante,Grosse dune ardeur mordante,Ne face par tout entendre Ses souspirs légers,Forts assez pour piteux rendre Les lyons plus fiers, ONZIEME NUIT Et, impatient, nimploreEt dieux et hommes encore,Les astres, les deux, la terre, Et la mer aussi,Pour trouver à ceste guerre Pardon ou mercy? 69 Ceste belle et douce chanson, chantée par du Mou-lin et le Trevisan, pleut merveilleusement à la compa-gnie, avec ce quelle fut de telle vertu et force que,de pitié, elle fit plorer celle à qui elle touchoit de tropprés ; et, à fin de donner commencement aux nou-veaux discours de ceste soirée, ma Dame voulut queFleurdiane commençast, laquelle, avoir faict la ré-vérence, dict en ceste faç FABLE I. Soriane meurt, laisse trois enfans : Dussolin, Tesifon, etConstantin le Fortuné. Ce dernier, par le moyen dunechatte, acquiert un puissant royaume.


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