Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . se prête le mieux à cette mesureest le méridien, et, pour en avoir la grandeur, il nest pasnécessaire de le mesurer en entier. Il suffit den mesurerune portion aliquote, cest-à-dire un ou plusieurs degré dépend alors de deux éléments distincts : 1° lenombre des degrés mesurés; 2 létendue linéaire, en me-sures communes ou itinéraires, de ces degrés. On obtient lamplitude de larc par langle que font entreelles les verticales des deux points extrêmes de larc, placéssur le même méridien, ce qui équivaut à la déterminationde la différence de
Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . se prête le mieux à cette mesureest le méridien, et, pour en avoir la grandeur, il nest pasnécessaire de le mesurer en entier. Il suffit den mesurerune portion aliquote, cest-à-dire un ou plusieurs degré dépend alors de deux éléments distincts : 1° lenombre des degrés mesurés; 2 létendue linéaire, en me-sures communes ou itinéraires, de ces degrés. On obtient lamplitude de larc par langle que font entreelles les verticales des deux points extrêmes de larc, placéssur le même méridien, ce qui équivaut à la déterminationde la différence de leurs latitudes géographiques. Soit ZSGla verticale du premier point et ZAG celle du second, ilsagit de trouver langle de ces verticales. Eratosthène, à qui lhistoire attribue le mérite davoir le GRANDEUR ÛU SYSTÈME PLANETAIRE 91 premier réussi à résoudre le problème, sest servi dun moyentrès-simple. On savait communément en Egypte quà Syène,le jour du solstice dété, les corps verticaux ne portaient. Fig. 38. point ombre (atque umhras nusquam vertente SyeneJ, et quele fond des puits était complètement éclairé. Il était donccertain que Syène était sous le tropique et que sa distance àléquateur, ou sa latitude, était la même que celle du tropiquecéleste lui-même. Alexandrie, au contraire, était distante dutropique de 4/50 de la circonférence ou 7 12; langle desverticales ZCZ était donc supposé de 7° 12. Dautre part, onsavait, par les mesures itinéraires, que les deux villes étaientà une distance de 5000 stades; on en conclut que la circon-férence était 50 fois 5000 stades, cest-à-dire 250 000 , tout bien considéré, ce résultat est plutôt un exemplede la méthode à suivre pour arriver à la solution du pro-blème quun résultat pratique dune valeur quelconque. Eneffet, dans la mesure de la distance des deux villes, on natenu compte ni des sinuosités des routes, ni de leur diffé-rence de méridiens,
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